«J'ai pris un congé pendant ce mois sacré de Ramadhan en attendant la tenue de l'AGO pour prendre les mesures qui s'imposent. Il y a eu un conflit de personnes, mais nul n'est indispensable. L'AG est souveraine pour décider de ceux qui sont aptes à rester et de ceux qui doivent partir», c'est ce que nous a affirmé le président de l'association, Mohamed Moro. L'information de sa démission nous a été donc infirmée et démentie par l'intéressé lui-même. A cet effet, la DJS vient d'aviser par correspondance l'ASMO et même le MCO leur demandant de tenir leurs assemblées générales ordinaires dans les plus brefs délais. A présent, les responsables asémistes préparent les bilans en attendant de se fixer sur la date de l'AGO qui sera décisive pour l'avenir du club. Là, la responsabilité de ses membres est entièrement engagée et l'avenir du club en dépendra. Ne dit-on pas «qu'un bulletin de vote est plus fort qu'une balle de fusil» ? La balle se trouve dans le camp de la composante de l'AG qui devra se prononcer d'une manière responsable en tenant compte de tous les paramètres. D'autant que la situation risque d'empirer davantage «dans la mesure où certains joueurs ont une part de responsabilité pour avoir choisi leur camp», nous dira un dirigeant. A présent, l'ASMO, considérée comme un prétendant à l'accession comme l'ont tenu à le déclarer les gestionnaires du club, est en mauvaise posture après cinq journées de championnat. Il fallait s'attendre à cela, car il y a des signes qui ne trompent pas en football. La période du recrutement d'avant-saison a été mal gérée et a engendré des conséquences. Résultat: après cinq matches de championnat, un seul attaquant, Boussouar, a marqué tout comme les deux défenseurs, Boussaïd et Nessakh. On a également pu constater le manque de créativité dans le jeu des asémistes avec un milieu de terrain dénué d'inspiration et de dynamisme et une incapacité de marquer des attaquants. A cette cadence, l'ASMO risque de se compliquer la tâche lors de cet exercice sans pour autant souligner que l'équipe joue devant des gradins pratiquement vides. Une réaction rapide s'impose. Chérif El-Ouazani est conscient de la difficulté de la tâche. «C'est le plus mauvais départ de l'ASMO depuis ces trois ou quatre dernières années. Ceci a fini par influer négativement sur les joueurs, mais il ne sert à rien de se décourager. Je pense qu'il faut travailler d'arrache-pied et prendre confiance en soi», affirma-t-il. En somme, l'ASMO, véritable vivier de jeunes talents, semble se plaire dans ce palier et nombreux sont ceux qui déplorent cette situation d'autant plus que les futures générations de footballeurs sont une garantie pour assurer l'avenir sur le terrain. A présent, l'heure est à la mobilisation et à la sagesse. On ne peut effacer d'un seul coup ce qui a été bâti pendant de longues années par les honorables serviteurs de l'ASMO. «Nous ne devrons pas rester les bras croisés et il est de notre devoir de réagir. Je n'ai aucun problème personnel avec qui que ce soit, mais ceci ne m'empêche pas de dire que des changements s'imposent», soulignera Baghor Merouane, le président du comité des supporters, qui a tenu à être aux côtés de l'équipe dans ces moments difficiles en assistant pratiquement à toutes les séances d'entraînement.