L'Association constantinoise d'Astronomie Sirius, dans le cadre de la célébration du Programme mondial d'observation astronomique, convie le public constantinois à l'observation du ciel nocturne pour ce vendredi 23 et samedi 24 octobre, à partir de l'esplanade de la mosquée Emir Abdelkader, «où seront mis à leur disposition, dès 18hOO, des instruments variés», indique un communiqué diffusé hier par cette association, présidée par le Pr. Mimouni. Les visiteurs «pourront, en particulier, admirer les cratères lunaires d'une Lune à son premier quartier, les bandes nuageuses de Jupiter et le ballet de ses satellites, ainsi que des étoiles doubles, des amas d'étoiles et des nébuleuses qui devraient normalement être visibles à l'aide d'instruments, même modestes». En parallèle à cet événement, qui sera célébré partout dans le monde à travers ce qu'on a appelé «les nuits Galiléennes» destinées à marquer le quatrième centenaire de la première observation du ciel avec une lunette faite par le célèbre savant italien Galiléi Galiléo en 16O9, les responsables de l'association promettent au public l'organisation d'une exposition astronomique et des séances d'initiation à l'utilisation des cartes du ciel. Contacté pour de plus amples informations, le professeur Mimouni a souhaité que «toute l'Algérie puisse participer à cet événement planétaire qui est un des programmes phares de l'Année mondiale de l'astronomie 2OO9, et nous invitons les associations d'astronomie à travers le pays à s'investir dans ce programme, en organisant à leur niveau des soirées d'observation grand public». De son côté, a-t-il indiqué, Sirius organisera samedi prochain, de 15h3O à 18hOO au complexe de la jeunesse Ahmed Saadi de la cité Filali, des conférences de vulgarisation sur l'astronomie qui seront données par des universitaires et des amateurs chevronnés où le public sera largement invité à y participer. Pour conclure, signalons que cette manifestation scientifique fait suite au programme des «1OO heures d'astronomie» pour lequel, l'Association constantinoise Sirius a décroché, l'été dernier, le premier prix mondial.