L'entraîneur national, Rabah Saâdane, se projette déjà sur le match contre l'Angola, prévu ce lundi à Luanda (Angola) pour le compte de la 3e et dernière journée du groupe A de la phase finale de la CAN (10-31 janvier). Saâdane a affirmé qu'il ne fera aucun calcul et qu'il exige la victoire contre l'Angola. «Je ne vais pas attendre le résultat du match Mali-Malawi d'autant plus que les rencontres de la dernière journée se dérouleront en même temps. L'Algérie doit gagner contre l'Angola pour se qualifier au deuxième tour». Pour la précision, si le Mali s'impose devant le Malawi et que l'Algérie enregistre un nul devant l'Angola, ce sont ces deux dernières équipes qui se qualifieraient. Mais pour Saâdane, le temps n'est pas aux calculs. Il exige la victoire de ses joueurs afin qu'ils continuent sur cette dynamique de victoire. L'entraîneur national a avoué que le match contre l'Angola sera extrêmement difficile quand on sait que les Angolais joueront chez eux et devant leur public. L'Angola étant le pays organisateur, il n'est pas exclu qu'il bénéficie de certains «avantages» de la CAF. Sans le dire ouvertement, Saâdane appréhende l'arbitrage lors de ce match. Mais ce n'est pas pour autant qu'il n'exigera pas la victoire des joueurs. «Contre l'Angola, ce sera la grande bataille», a-t-il encore averti. Pour rappel, Saâdane avait tenu ce langage avant les matches contre la Zambie et l'Egypte lors des éliminatoires combinées de la CAN et du Mondial et le résultat c'est tout le monde qui le connaît. Autrement dit, l'optimisme reste de rigueur pour l'équipe nationale qui a retrouvé son jeu et ses marques à l'occasion du match contre le Mali (1-0) de jeudi dernier. «Contre le Mali, nous avons fait un bon match et les joueurs ont su gérer leurs efforts sur le terrain. Désormais, nous jouerons avec cette hargne». « Je fais l'objet d'une campagne bien orchestrée » Très affecté par les critiques dont il fait l'objet, Saâdane a estimé qu'une «campagne bien orchestrée» est menée à son encontre par «certaines parties». «J'affirme solennellement que l'idée de démissionner de l'équipe n'a jamais effleuré mon esprit. Je reste l'entraîneur de l'équipe nationale et j'irai en Coupe du monde», a affirmé Saâdane, relevant que «certaines parties voulaient qu'il démissionne et qu'il n'aille pas au Mondial sud-africain en juin prochain». L'entraîneur national a estimé que cette campagne de «déstabilisation» est menée par «des ingrats qui veulent ma tête. En vérité ils n'aiment pas l'Algérie et l'équipe nationale», a-t-il commenté, rappelant qu'il avait vécu des situations similaires en 1982 et en 1986...