Au vu des objectifs de l'un et de l'autre, où la manipulation en laboratoire est le maître mot, tout porte à le croire. Manipuler ! Il en restera toujours quelque chose. Le révérend Bush, loin des paillasses de biologie et mu par un intégrisme religieux qui n'a rien à envier à celui qu'il stigmatise, a choisi les manipulations politico militaires pour configurer un territoire, enjeu jadis de convoitises occidentales hégémoniques. Les huit campagnes militaires appelées hypocritement croisades, n'avaient d'autre but que l'occupation de la Palestine et par extension tout le Proche Orient. Il n'échappe à aucun observateur averti que le territoire convoité par la 9è croisade et les ingrédients mis en place pour redessiner la nouvelle carte du Grand Moyen Orient (G.M.O), ressemble à si méprendre au champ de bataille médiéval qui partait des colonnes d'Hercule à la Mésopotamie. Les tenants religieux avancés par les Urbain, Eugène et Innocent, papes retenus par l'histoire pour avoir voulu soustraire l'empire d'Orient et Jérusalem à l'empire musulman, se confondent avec les tenants et les aboutissants de l'intégrisme chrétien porté par Bush et consorts. Ne dit pas que l'histoire, est un éternel recommencement ? On retrouve curieusement à une exception près, les mêmes Etats impliqués politiquement dans ce conflit, représentés jadis par le Saint Empire de Frédéric 1er « Barberousse » de Bavière, Philippe Auguste Roi des Français et Richard 1er « Cœur de Lion » ancêtre de Sa Gracieuse Majesté. La Reconquista espagnole, expurgeait l'Andalousie de ses derniers bastions musulmans avec ses humiliants « Abou Ghreib » et ses attirails de supplices corporels. Saint-Louis s'aventurait dans une première tentative, sans succès, à Damiette en Egypte pour le contrôle du Sinaï. Il revenait à la charge pour convertir l'Emir de Tunis ; il mourait de peste au pied des murs de la citadelle. Tiens, tiens . le GMO n'irait-il pas du Maroc au Pakistan ? Le fleuve Litani est au centre de l'enjeu actuel ainsi que Tyr, Haïfa, Tikrit en Irak. A l'instar de Saddam Hussein, Saladin était de Tikrit. Les contours se dessinent, Gibraltar, Tunis, le Sinaï, Saint Jean d'Acre (Akka) et la Galilée. N'était ce pas là que Saladin battait les armées latines et anglo-saxonnes à qui il arrachait plusieurs forteresses ? L'Europe médiévale gagnait tout de même au change, les nombreuses citadelles et églises qu'elle cédait ne représentaient rien à côté des richesses matérielles et culturelles, qu'elle avait amassées tout au long de sa présence orientale. L'architecture, la littérature et le raffinement citadin n'étaient pas de ses moindres butins de guerre. Les Katioucha de Nasrallah seraient elles devenues les catapultes modernes de Saladin ? L'occident chrétien ne serait-il pas entrain de tenter d'exorciser, le sort jeté sur ses nombreuses croisades, qui avaient toutes échoué ? Sous le couvert de la foi religieuse, ces expéditions croisées leurraient et levaient la plèbe pour libérer les lieux saints de la chrétienté, de l'emprise sarrasine. Les arrières pensées étaient toutes autres, les royaumes de Pise, Venise et Gênes devaient s'ouvrir sur la méditerranée orientale pour commercer. Leurs éclats culturel et civilisationnel proviendraient, plus tard justement, de cet empire d'Orient crée par Byzance et par l'empire musulman à l'apogée de sa splendeur. La royauté médiévale voulait trouver de nouveaux domaines en les faisant conquérir, par la seigneurie féodale velléitaire, afin d'affermir sa propre autocratie sur le terroir. Les motivations actuelles n'ont que sensiblement évolué, l'objectif principal étant le contrôle des champs pétrolifères. L'objectif intermédiaire est celui de reconstruire, ce qu'on détruit avec les armes de destruction massive. Des chasseurs bombardiers de haute technologie qui mènent plus de 8.000 raids et qui larguent plus de 100.000 engins explosifs sur des civils, ne peuvent participer que de la destruction massive. On laisse le champ libre parfois aux organisations humanitaires Unicef et autre Fonds alimentaire, pour venir en aide aux populations décimées par les obus et les bombes. Le tableau de chasse est éloquent ; au 30è jour du massacre, on dénombrait plus de 1000 morts dont 30 % d'enfants de moins de 12 ans, pendant ce temps l'Amérique s'émeut de la photo d'un bébé tétant le sein de sa mère. Avant son départ, Bush offre en guise de baroud d'honneur, le génocide de Gaza qui, fait près de 1500 morts et une dizaine de milliers de blessés. Son successeur prix Nobel de la paix, et qui a nourri de fols espoirs, ne fera pas mieux. L'option militaire vient d'être réaffirmée par l'envoi de troupes fraîches en Afghanistan. On pleure sur le sort des colons de Haïfa ou de Hébron quand ils reçoivent en retour, quelques roquettes du Hezbollah ou du Hamas. On majore les capacités de ces phalanges dotées de moins de 5.000 combattants réservistes compris, en lui prêtant volontiers, une capacité guerrière, qui mettrait le Tsahal en péril mortel. Foutaises tout cela, quand cette dernière armée dispose de 600.000 soldats sans la réserve de près de 2.000.000 d'hommes et de femmes, 450 chasseurs bombardiers, 4.500 chars et engins blindés de dernière génération avec en sus, toute l'armada américaine dormante en arrière garde. On détruit méthodiquement l'infrastructure de base (aérodrome) du Liban au motif de couper l'approvisionnement en armes et munitions du Hezbollah, quand le ciel du Moyen Orient et toute la côte orientale de la méditerranée demeurent permissifs à Israël. Pour distraite l'opinion internationale, l'Angleterre, « déjoue » un complot d'Al-Qaida qui viserait les avions ralliant les USA. On offrait, ainsi et sur un plateau d'argent, l'occasion à Bush, de tranquilliser la « Nation » sur la sécurité du territoire, qui est hermétiquement inviolable depuis le 11 septembre. La récente « affaire » du jeune nigérian Abdel Mouttalab et les conclusions tirées de cette cabale, permet de tirer plusieurs pigeons à la fois, quatorze pays dont le nôtre, sont mis sur une liste noire. Le sort du Yémen est déjà scellé, ce sera le prochain front ouvert après celui du Pakistan, du Darfour et du Sahel. En brandissant le spectre de l'islamisme intégriste et terroriste, le Hezbollah et le Hamas, étant déjà identifiés comme tels, on « décérèbre » l'Amérique puritaine une fois de plus, pour détourner son regard des génocides perpétrés impunément par Israël. Que peut encourir la nation la plus puissante du monde ? Séparée du reste de celui ci, par deux insondables océans qui plus est, n'a jamais connu les affres de la guerre depuis sa guerre de sécession, menée à l'aide d'arquebuses et de canons de bois ? Le Vatican qui stigmatise le glaive et le feu de l'Islam médiéval, semble faire l'impasse sur les retombées de la guerre menée contre certains pays musulmans. Le foyer afghan, allumé y a plus de deux décennies, sous le motif de contrecarrer le communisme soviétique à la veille d'un déclin pourtant prévu, n'arrête pas de constituer la fantasmagorie occidentale. Le danger surfait que présente l'intégrisme islamiste surmédiatisé et porté par une nébuleuse dont les contours demeurent encore diaphanes, autorise à aller éteindre des foyers de tension préalablement déclenchés. Les tambours de la guerre grondent dans le ciel, encore serein, du Liban ; Ihoud Barack y promet du feu et du sang. La Palestine est l'organisme génétiquement manipulable de rêve pour le néo nazisme sioniste. Pour ce faire, le génocide perpétré à grande échelle sur les populations palestiennes et le refus opposé au retour des réfugiés, n'ont d'autre but que celui de reconfigurer la carte ethnico démographique, tout comme le carte génétique d'un organisme vivant.