Les préoccupations du ministère de l'Agriculture et du développement rural (MADR) sont omniprésentes et suscitent des interrogations légitimes quant aux difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de la stratégie du monde du rif qui balbutie ici, hésite à être acceptée là, et accuse des réticences affichées par les porteurs de projets de proximité de développement rural, çà et là. Le peu d'engouement des agriculteurs, dans certains cas, à amener les responsables centraux du ministère à appréhender des solutions visant à être à l'écoute du monde rural et à faire des programmes relatifs au développement du rif un seul programme, selon le porte-parole du séminaire tenu à l'ITMAS de Aïn Témouchent ce mardi, une rencontre régionale d'envergure qui a regroupé des responsables des secteurs de l'agriculture et des forets de 14 wilayas de l'Ouest algérien. En somme, il s'agit des accompagnateurs du PPDRI à différents niveaux décisionnel et exécutif, et des chargés de la mise en œuvre du renouveau agricole rural (RAR). L'on cite dans ce cadre précis les autorités chargées d'initier les projets les délégués, les facilitateurs et autres représentants en relation avec les porteurs de projets. Pourquoi l'adhésion du monde rural n'a pas atteint le niveau escompté ? Et quelle est la conduite à tenir pour ramener les fellahs et les gens du rif à s'inscrire dans la dynamique du PPDRI et du RAR ? Telles sont les questions sur lesquelles les débats devraient être focalisés et les discussions appelées à éclaircir ce qui demeure confus, à définir ce qu'il faut pour faire aboutir les projets et à renforcer et consolider ce qui a été réalisé çà et là. En somme, disait le porte-parole du séminaire, il s'agit d'une rencontre de concertations, d'échanges d'expériences et de mise à niveau de la procédure à entreprendre par tous.