Le ministère vise, à travers sa stratégie, la conformité des produits aux exigences internationales et crée les opportunités d'exportation tout en assurant la pratique de protection des végétaux écologiquement acceptables. La sécurité des productions agricoles, la conformité des produits aux exigences internationales, opportunités d'exportation et la pratique de protection des végétaux écologiquement acceptables. Tels sont les trois objectifs essentiels auxquels aspire le ministère de l'Agriculture et du Développement rural (MADR) pour les quatre prochaines années. Pour la mise en œuvre du plan d'encadrement phytosanitaire et phytotechnique des programmes du renouveau de l'économie agricole et rurale, le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, a présidé récemment, au siège de son département, une réunion qui a regroupé les inspecteurs et agents chargés du contrôle phytosanitaire et phytotechnique aux frontières et sur le territoire national ainsi que les structures d'appui en la matière. Cette rencontre, qui coïncide avec le lancement de la campagne agricole, a été consacrée à l'évaluation des activités phytosanitaires et phytotechniques 2008-2009, les dispositifs d'encadrement pour la campagne 2009-2010, les moyens de leur mise en œuvre ainsi que les conditions organisationnelles. De par leur importance, la protection des végétaux et les contrôles techniques constituent désormais des instruments à même de contribuer dans le développement durable. Afin de répondre aux nouvelles exigences en matière d'encadrement technique, de capacités scientifiques et de développement des outils de contrôle et de surveillance, le MADR envisage un certain nombre d'actions à l'horizon 2014. Il est de ce fait projeté de renforcer les capacités d'intervention des services phytosanitaires et phytotechniques à travers des opérations de recrutement des cadres. Il est en effet jugé indispensable de disposer d'un encadrement suffisant et compétent pour accompagner les programmes de contrôle, de formation-perfectionnement des ressources humaines. Ainsi, les aptitudes et les performances de ces cadres responsables des programmes de veille phytosanitaire, de diagnostic et de contrôle seront consolidées. Dans son allocution, le ministre a affirmé l'importance des activités de protection phytosanitaire des programmes de production notamment des céréales et légumes secs, la pomme de terre, la phoeniciculture… Ce à quoi, la tutelle a adopté une stratégie préventive ayant pour fondement la protection des cultures contre les différents ravageurs et maladies avant que le danger ne survienne. À ce propos, diverses campagnes de lutte ont été menées par le secteur contre les ravageurs des cultures surtout les maladies et ravageurs des céréales, la mineuse de la tomate (Tuta absoluta), les rongeurs avicoles, le boufaroua-myelois de la datte. Pour cela, les méthodes de lutte à la fois chimique et biologique ont été utilisées. Ce qui a permis de sauvegarder les productions agricoles et améliorer leur qualité. Par ailleurs, sur le plan de la vigilance, le système de veille, principal maillon fort de la lutte préventive, fera l'objet lui aussi d'un renforcement. Ce système, qui met en mouvement tous les acteurs, donnera lieu à des interventions rapides et ciblées sur le terrain et sauvegardera ainsi les productions agricoles contre les ravageurs et maladies à caractère épidémique.