La menace de l'Egypte de se retirer des compétitions de l'Union nord-africaine de football n'est, finalement, qu'un coup d'épée dans l'eau. Un représentant de la Fédération égyptienne de football était présent à la réunion du bureau exécutif de l'UNAF qui s'était réuni, vendredi dernier, à Rabat, ce qui signifie que la menace de la Fédération égyptienne de football n'était qu'une maladresse et une réaction épidermique conséquence de la qualification de l'Algérie au Mondial 2010. L'UNAF que préside Mohamed Raouraou a fixé les dates des compétitions de l'année 2010, sachant que cette instance relève de la Confédération africaine de football. Autrement dit, un éventuel retrait de l'Egypte l'exposerait à des sanctions de la CAF, ce qui explique le profil bas adopté par les Egyptiens qui ne cessent de se contredire, comme c'était le cas quand ils avaient refusé d'organiser le Championnat d'Afrique des nations de handball au Caire, avant de revenir sur leur décision. Ainsi, en mauvais perdants, les Egyptiens continuent de narguer, à leur décharge, les Algériens. A ce titre on peut citer l'information concernant la suspension de Nadir Belhadj au Mondial 2010, un scoop rapporté par la presse égyptienne. En effet, l'agence de presse égyptienne «Mena» est la seule à rapporter cette information, citant la CAF comme source. L'information est ainsi reprise par d'autres agences de presse sans pour autant qu'elle soit confirmée par la CAF, sur son site. Contactée par nos soins, la FAF indique que l'on n'a reçu aucune notification concernant la sanction de Belhadj au Mondial. Il est vrai que la CAF a infligé deux matches de suspension au joueur, mais cette sanction ne concerne que les compétitions africaines, indique-t-on, expliquant que si la sanction dépassait quatre matches, elle aurait été transmise à la FIFA. A la FAF, on explique que la Fédération égyptienne de football en veut toujours à son homologue algérienne laquelle refuse de retirer sa plainte auprès de la FIFA concernant les incidents du Caire, le 12 novembre dernier. Pour rappel, la FAF exige des excuses officielles de la part des Egyptiens. Mis au pied du mur, les Egyptiens se sont retournés contre le président de la Fédération égyptienne de football, Samir Zaher, qu'ils accusent de leur avoir menti sur les événements du Caire et les prétendus incidents de Khartoum au Soudan. Dans leurs derniers soubresauts, ils tentent de déstabiliser l'équipe algérienne par la désinformation ou de forcer la CAF à transmettre la sanction de Belhadj à la FIFA, d'autant plus que le siège de la Confédération se trouve au Caire.