La direction de wilaya de l'Hydraulique lancera, incessamment, les travaux de réalisation de la 1re tranche de l'aménagement de l'Oued Rhumel, sur une distance de 1,5 km, grâce à l'affectation d'une enveloppe de 120 milliards de centimes. C'est ce qu'indique, un responsable chargé des réalisations à la dite direction, qui souligne «que c'est là, le 1er tronçon des travaux qui vont toucher les oueds du Rhumel et de Boumerzoug, au niveau des zones urbaines de Constantine et d'El Khroub, et ce, sur une distance globale de 21 km. Et de préciser que, «cette première tranche, a été accordée pour l'aménagement de cet endroit, qui longe la presque totalité de la cité du Bardo, désignée prioritaire dans le programme d'équipement pour l'année 2010, en considération du changement radical qui va l'affecter. Et le même responsable de souligner, qu'en la matière, «ce ne sont pas les études qui ont manqué. Il en a fallu sept en tout, avant d'en retenir celle qui concilie les impératifs environnementaux, esthétiques et techniques des actions à entreprendre». Selon notre interlocuteur, «la durée des travaux afférents à cette 1re tranche est estimée, du point de vue de l'administration, à deux ou trois ans, même si, en vérité et dans pareils cas, le délai réel est fixé en général par l'entreprise, dans les offres de soumission, délai qui d'ailleurs peut être raccourci». Selon le projet de modernisation que réservent les autorités de la wilaya à l'agglomération du «vieux rocher», il est question, après le transfert des habitants du Bardo à Ali Mendjeli, d'édifier sur le site une vingtaine de tours, séparées par de grands espaces, pour en faire le nouveau centre des affaires et de la finance de la ville. Ainsi, les travaux entamés en cet endroit, visent à créer une homogénéité entre la vieille cité du Bardo et son environnement, pour en faire un trait d'union entre les différentes cités de l'agglomération situées, de part et d'autre du Rhumel. L'aménagement permettra, ainsi, l'émergence d'un pôle de modernité attractive à bien des égards, en lieu et place de la partie de la ville, autrefois synonyme de pauvreté et de mal vie. Toutefois et à plus court terme, il s'agit de parer au plus urgent, qui consiste en la protection des affres des dramatiques inondations des habitations et infrastructures existantes dans les environs immédiats du cours d'eau. A cet égard, il n'est pas inutile de rappeler qu'à l'occasion de périodes de crues, des interventions de grande ampleur, nécessitant les secours de l'armée et des pompiers, ont été régulièrement organisées pour évacuer des citoyens habitant les rives de l'oued. Il s'agit également, d'assurer une protection de ses berges des effets de l'érosion, ainsi que de stabiliser son lit afin de permettre un écoulement régulier et pérenne de ses eaux, etc.