Malgré sa médiatisation, l'AG extraordinaire du GCM, qui a été reportée dans la matinée faute de quorum, s'est finalement déroulée dans un salon d'honneur de l'OPOW, devenu trop vaste pour les personnes présentes, y compris les sept membres officiels du bureau. Le responsable de la commission des candidatures a annoncé à l'assistance que, sur les deux postulants au poste de président, un seul, Benhamena Daho, était effectivement présent. C'est donc à main levée que cet ancien joueur a été élu à l'unanimité. Ce plébiscite s'inscrit dans un contexte assez particulier du fait que le GCM, jadis entouré d'une ferveur rarement égalée, est victime à présent d'une indifférence quasi générale de la part des cercles sportifs et des personnes qui répondent au profil des dirigeants capables de relever le défi en raison de leur position sociale. Probablement, ces personnes entendent se démarquer des manœuvres néfastes qui ont contribué au déclin de ce grand club. Aussi, les membres présents à cette élection, conscients de la complexité de la tâche du nouveau président, se sont gardés d'intervenir après la lecture des bilans moral et financier. Quoi qu'il en soit, les membres de l'AG, lassés par les mésaventures interminables du Ghali, ont demandé à Benhamena d'assainir tous les compartiments de gestion afin de jeter les bases du renouveau. En tout cas, dès la fin de la cérémonie, le nouveau boss du GCM a reçu les encouragements de l'assistance.