Alors que la chasse est toujours interdite depuis 1993, selon la Fédération des chasseurs de la wilaya d'Aïn Témouchent qui vient de reconduire le bureau exécutif avec à sa tête monsieur Bettioui Hocine, une nouvelle loi portant réglementation de la pratique de la chasse stipule la détention, par le candidat, d'un permis et d'une licence de chasse, une pièce à acquérir après une formation. Ainsi une formation veut dire l'existence d'un terrain de tir. Selon un cadre du secteur des forêts de la wilaya d' Aïn Témouchent, une prospection de terrains devrait être lancée ces jours-ci. La Fédération de chasse aurait certainement son mot à dire. Par ailleurs, l'amodiation de terrains à réserver pour la chasse est aussi une question qui a fait débat lors de la présentation des bilans moral et financier de la Fédération lors de l'AG ordinaire et élective tenue jeudi passé. Cela suppose que la Fédération participe à l'élevage des espèces éligibles à la chasse au niveau des terrains à consacrer pour la chasse. Mais l'élevage nécessite également la création d'un centre cynégétique à l'échelle de la wilaya d' Aïn Témouchent. Cette idée peut être réactivée d'une manière effective si toutefois la Fédération s'implique davantage dans la formulation des propositions et des solutions. La Fédération constitue un appoint pour l'autorité chargée du secteur des forêts. Présentement, la Fédération participe aux campagnes de battues de sangliers qui ont causé de grands ravages aux cultures saisonnières et pérennes. Les régions de Sassel, Msaid, Ouled Boudjemaa, Hassi El Ghella et Tamzoura foisonnent de sangliers. Il faut voir cette bête à l'œuvre pour pouvoir évaluer les grands préjudices. La situation est assez critique et ce que disent les fellahs lésés est insupportable.