Décidément, le torchon brûle entre le président de la FAF Mohamed Raouraoua et la plupart des clubs devant évoluer en championnat de division nationale amateurs. La raison ? La composition du groupe de Ligue 2 Professionnel a fait des mécontents. Ainsi donc, après la réaction du MO Bejaia, du WR Bentalha et bien d'autres clubs de l'Est et du Centre, ce sont maintenant les représentants des équipes de l'Ouest qui se sont manifestés pour faire entendre leurs voix. A ce sujet, nous avons appris hier qu'une réunion est prévue aujourd'hui en soirée entre les présidents des clubs suivants: l'IRBM, l'USR, le ZSAT, le CRBAET, la JSSa, le WAM, l'IST et bien d'autres clubs qui menacent de recourir à la grève pour attirer l'attention des responsables du football national et celle des instances concernées. «Les clubs de l'Ouest, nous a-t-on dit, sont solidaires avec leurs homologues des autres régions. Il est impératif de revenir à la décision de l'assemblée générale de la FAF relative à la division de trois groupes de Nationale Deux. On n'est pas contre le professionnalisme mais contre la façon dont certaines équipes ont été promues en Ligue deux et la façon dont on a été marginalisés malgré que nous ayons accédé. De nombreuses équipes ont les moyens de répondre au cahier des charges sur le plan financier et infrastructurel, mais elles ont vu leur rêve se briser», nous a affirmé un président de club qui a voulu garder l'anonymat. En tout cas, la réunion de ce soir s'annonce importante entre les responsables des clubs de l'Ouest qui clament haut et fort qu'ils ne reconnaissent pas, à l'instar de leurs homologues du Centre et de l'Est, la dernière décision du bureau fédéral après avoir étudié les dossiers des clubs prétendant au professionnalisme. «Nous ne sommes pas d'accord du tout. Encore plus, nous doutons sur les critères sur lesquels on s'est basé pour accepter certains clubs à faire partie de la Ligue 2 Professionnelle. Personne n'a osé évoquer le retard accusé dans le traitement du passage au professionnalisme où chaque fois les délais de dépôt des dossiers ont été prorogés. Sincèrement, nous avons du mal à comprendre ces agissements qui ne font que nuire à notre sport roi», dira un autre représentant de club. En somme, la situation risque de s'envenimer davantage et pourrait être préjudiciable à notre football qui donne l'impression de «tourner autour du pot», comme l'a souligné un troisième président de club.