Le président de la FAF doit assumer la responsabilité de toutes les conséquences qui peuvent découler de cette action du boycott où des centaines de jeunes se retrouvent sans compétition. La dernière sortie médiatique du président de la Fédération algérienne du football (FAF) qui a déclaré que les clubs de la division nationale amateur sont sommés de reprendre le championnat au risque de voir la loi appliquer sur eux, notamment les articles 61 et 62, qui stipulent leur relégation en division inférieure, a fait réagir le président du MO Béjaïa qui a bien voulu répondre à nos questions à travers un entretien téléphonique. Tout d'abord, le président de la FAF vous a menacés de relégation si vous ne repreniez pas la compétition officielle ce week-end, un commentaire ? Nous nous attendions à cette réaction du président de la FAF dans la mesure où il nous a habitués à chaque fois avec des sorties médiatiques de ce genre pour nous faire peur et nous pousser à faire marche-arrière. Au lieu de chercher des solutions, il se contente d'exercer des menaces de nous faire reléguer en division inférieure. Pour cela, je considère que cette réaction ne fera rien étant donné que nous sommes décidés à aller jusqu'au bout de nos revendications que nous jugeons justes et légitimes. Mais, un ultimatum a été fixé pour la journée de vendredi pour reprendre la compétition sinon, il va procéder à l'application de la loi... Comme je viens de le dire, ces menaces ne nous feront pas reculer étant donné que nous sommes dans notre droit et nous n'allons pas nous taire quelles que soient les décisions que le président de la FAF veut prendre. Quitte à nous jeter dans le désert s'il veut, mais, pour nous, il n'est pas question de reprendre la compétition sans que nous soyons réhabilités dans notre droit et c'est l'avis de tous les clubs. Et je veux ajouter une précision. Oui, allez-y président... Le président de la FAF parle de la loi que lui-même n'a pas appliquée. Il parle des articles 61 et 62 du code disciplinaire qui stipule que l'équipe qui enregistre trois forfaits sera reléguée en division inférieure alors que ce n'est pas le cas pour nous, puisqu'il s'agit de 28 clubs qui ont décidé de faire l'impasse sur le championnat. Mohamed Raouraoua a dit aussi qu'il ne peut pas faire accéder deux clubs de la DNA directement en Ligue 1, alors que ce monsieur a fait accéder un club de l'inter-région qui a terminé le championnat cinquième (ndlr l'O Médéa) directement en Ligue deux, sans passer par le championnat amateur. Pour cela, nous lui demandons d'appliquer la loi d'abord, avant de l'imposer sur nous. Donc, vous êtes décidés à allez jusqu'au bout ? Oui, tant que la Fédération algérienne ne répondra pas à nos doléances, nous sommes décidés à aller jusqu'au bout et nous n'allons pas reprendre le championnat quelles que soient les conséquences que l'on veut nous faire subir. Le président de la FAF doit assumer la responsabilité de toutes les conséquences qui peuvent découler de cette action du boycott où des centaines de jeunes se retrouvent sans compétition. Par ailleurs, nous avons déjà entamé toutes les démarches nécessaires, puisque nous avons saisi les instances concernées, notamment le TAS, le Ministre de la jeunesse et des Sports et le président de la république. Une chose est sûre, c'est que nous sommes décidés à aller jusqu'au bout et le président de la FAF est libre de faire tout ce qu'il veut. ------------------------------------------------------------------------------------------- 1. Le match face à l'ABS annulé Alors que les Crabes devaient affronter la formation de l'A Boussaâda jeudi dernier à Béjaïa, la rencontre n'a pas eu lieu finalement puisque l'équipe adverse ne s'est pas déplacée comme prévu. Ainsi, la rencontre a été remplacée par une légère séance d'entraînement en attendant que les Béjaouis affrontent la formation de l'USM Aïn El Beïda, lundi en match amical.