Suite aux orientations du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, le nouveau recteur de l'université d'Adrar, Dr Abassi Ammar, a tenu sa première rencontre qui a regroupé tout le corps enseignant au nombre de 180 enseignants et les responsables de l'université afin de dresser ensemble une feuille de route et des objectifs à atteindre. Dans son allocution, le professeur Abassi Ammar a fixé comme objectif la concrétisation de titre d'université africaine sur le terrain en améliorant la qualité de l'enseignement par le lancement de réalisation de 18 laboratoires de recherche. Ces derniers seront l'outil pour dynamiser la recherche scientifique afin de reclasser l'université d'Adrar parmi les 100 meilleures universités de l'Afrique. Il est à noter dans ce cadre que seulement deux universités sont classées actuellement : l'université de Tlemcen et celle de Batna. Une nouvelle organisation sera appliquée à la bibliothèque de l'université pour servir mieux les enseignants et les étudiants dans leurs recherches et travaux scientifiques. Le débat a été ouvert aux enseignants chercheurs de l'université d'Adrar, qui ont soulevé un nombre important de problèmes parmi eux l'absence de congé scientifique, l'équipement du laboratoire pour les spécialités techniques, la promotion, le logement, les stages scientifiques de courte et moyenne durée, le dialogue comme élément essentiel et la communication. Face à ces problèmes, le recteur a pris des décisions sur place concernant le payement des primes de rendement avant jeudi, le droit au congé scientifique pour participation aux séminaires selon la réglementation en vigueur. Une nouvelle page dans l'histoire de l'Université africaine est lancée, a-t-on appris du nouveau recteur de l'université, qui s'est engagé que les portes du rectorat seront toujours ouvertes aux chercheurs pour le dialogue et faire face à ces problèmes. Concernant le problème d'Internet soulevé par le ministre de l'Enseignement supérieur lors de sa dernière visite à Adrar, le recteur a donné de fermes instructions au responsable du réseau Internet pour ne payer que le débit réel, et de former les ingénieurs pour la création d'un réseau à l'université. L'ouverture vers le secteur socioprofessionnel sera une priorité, des licences professionnelles seront lancées en collaboration avec les sociétés qui activent dans la wilaya d'Adrar surtout avec la nouvelle vocation pétrolière de la wilaya qui compte actuellement 13 sociétés pétrolières, une raffinerie en activité et un projet de complexe gazier avec les Français. La formation à la carte et selon le besoin économique devient une règle à suivre dans l'Université africaine d'Adrar. L'ouverture vers les pays africains limitrophes est dans l'agenda de la nouvelle administration ainsi que le reste des pays du monde où une proposition est en cours avec l'université de Bordeaux1. II est à noter que l'université d'Adrar compte 7.000 places pédagogiques qui ont été réalisées ces dernières années avec le programme 2005-2009, sur une surface de 45 hectares, équipée de trois facultés, un centre de calcul avec une enveloppe de 20 milliards de centimes, 8 amphis de 400 places avec une enveloppe de 39 milliards de centimes, un auditorium avec 8 milliards de centimes. Cette année, un restaurant central a été réceptionné, réalisé avec un montant de 15 milliards de centimes, un centre médicosocial avec une enveloppe de 6 milliards de centimes et une médiathèque avec 6,8 milliards de centimes. Il est à noter que l'université d'Adrar a bénéficié d'un autre pôle universitaire de 8.000 places pédagogiques et l'étude est en cours. Le choix de site a été fait à côté du ksar de Barbaa.