L'affaire des 200 étudiants inscrits en 2008 à la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie (CCIO) en CAPC, CMTC et CED, vient de connaître son épilogue. Après le refus de la direction de la formation professionnelle, au mois de juin dernier, pour non-conformité de dossier, de reconnaître leur droit de passer l'examen de fin de cursus et l'obtention du diplôme, la situation vient d'être débloquée en fixant la date de l'examen pour la promotion de 2008 pour le mois de juin 2011. Selon une source proche du dossier, seront concernés par cet examen les étudiants inscrits en CAPC (certificat d'aptitude professionnelle en comptabilité), en CMTC (certificat de maîtrise des techniques de comptabilité) et en CED (certificat d'économie et de droit). D'ici cette date, la CCIO s'est engagée à assurer à ces futurs diplômés des cours de révision de tout le programme avec un nouveau module, à savoir l'introduction du nouveau système comptable financier. Pour rappel, ces étudiants avaient protesté au mois de juin dernier durant une semaine devant la CCIO et l'Institut national spécialisé dans la formation professionnelle (INSFP) après avoir été informés à la dernière minute du blocage des examens sans explications de la part de la CCIO et de l'INSFP. Ces deux organismes ont été incapables de donner une réponse claire aux protestataires bien qu'une convention soit signée entre la CCIO et l'INSFP pour assurer ces formations. L'année scolaire pour ces derniers s'est achevée sans diplôme sanctionnant les deux années de formation qu'ils ont suivies à la CCIO. Le ministère de la Formation professionnelle, pour faire la lumière sur cette affaire, a dépêché une commission d'enquête dont les résultats n'ont pas été communiqués. Avec la nouvelle rentrée scolaire, le problème est resté entier et le sort de toute une promotion, suspendu. Lors de la dernière visite du ministre du Commerce à Oran, le sujet a été abordé, et le premier responsable du secteur a affirmé que si le problème relève de son département, il sera réglé. Il a même instruit les responsables locaux de veiller à débloquer la situation pour ces étudiants qui devront attendre, désormais, jusqu'au mois de juin prochain avant d'obtenir leurs diplômes.