Une véritable galère que celle vécue par les bénéficiaires des 246 logements ruraux. Ceux qui dans le besoin pressant ont habité leurs logements, implantés à la sortie Est de la ville de Méchéria, ne sont pas encore au bout de leurs peines. En effet, selon un écrit parvenu à notre bureau, ces derniers ne disposent ni d'électricité ménagère ni de gaz de ville encore moins d'éclairage public et de voirie urbaine. En l'absence de ces commodités soulignent-ils, certains locataires ont tiré des câbles à partir du voisinage, ce qui, a priori, n'est pas sans danger pour les passants et les enfants du quartier. En l'absence d'équipements publics dans cette zone, relèvent-ils, les écoliers parcourent de longues distances pour rejoindre leurs écoles bravant ainsi le froid glacial de la région et le danger des chiens errants qui infestent les lieux, leurs multiples requêtes adressées aux autorités concernées, notent-ils, sont malheureusement restées lettres mortes et ils craignent fort que l'été ne soit rude pour eux et pour leurs enfants avec la prolifération des scorpions et autres reptiles dangereux. Les déboires de ces infortunés locataires ne s'estompent pas à ce niveau. Pour l'acquisition de leurs titres de propriété qu'ils attendent depuis 2008, l'agence foncière de Naâma, leur aurait exigé de payer un supplément de 24900,00 DA sans fournir la moindre justification estiment-ils.