Le coup d'envoi de la compétition pour l'Olivier d'or de la onzième édition du festival culturel national annuel du film amazigh a été donné avant-hier en soirée à la ville côtière de Azefoune, 71 km au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou. La salle omnisports qui a abrité la cérémonie d'ouverture a vibré pendant près de 3 heures au riche programme tracé par les organisateurs en la circonstance. Ainsi, c'est l'orchestre philharmonique de Batna qui a été le premier à présenter son spectacle de la soirée composé de morceaux musicaux universels et traditionnels au bonheur d'une salle archicomble. Alors qu'un clip d'une chanson sous le thème «l'hymne à Azefoune», paroles de Kamel Hamadi et musique de Mohamed Iguerbouchen, interprétée par de nombreux artistes dont certains natifs de cette région, a été projeté. Dans leurs prises de parole, le commissaire du festival Si El Hachemi Assad, le maire de Azefoune, le directeur de wilaya de la culture Ould Ali El Hadi et le représentant de la ministre de la Culture Slimane Hachi n'ont pas manqué de rappeler l'importance de ce rendez-vous culturel de dimension nationale dans le but de promouvoir le cinéma d'expression amazigh. Le public a eu droit à la projection en avant-première du film «Un poète peut-il mourir?» du réalisateur Larbi Chrif Abderezak consacré à la vie et l'œuvre de Tahar Djaout. Les membres des jurys des prix de l'Olivier d'or, du panorama du film amazigh et du meilleur scénario ont été présentés aux présents. Notons que ce festival se poursuivra jusqu'à mercredi par la projection de films en concurrence notamment les 11 productions retenues pour l'Olivier d'or, les 15 pour le prix du panorama et les 49 scénarios en plus d'une série d'autres activités artistiques et de conférences inhérentes au cinéma amazigh sous ses différents aspects. Alors que des enfants de deux villages de la haute Kabylie suivront un stage de formation en produisant des films durant les journées du festival.