Inauguré par le wali d'Oran, lors d'une visite de travail l'ayant conduit, au cours du mois de mars dernier, dans la daïra de Aïn El-Turck, le centre d'enfouissement du groupement Ouest, situé dans la commune côtière d'El-Ançor, est désormais opérationnel et ce, depuis le début de semaine. Ce projet de grande envergure, une louable et inédite initiative réalisée dans la région d'Oran, a nécessité une enveloppe d'un montant de 350 millions de dinars pour le financement de ses travaux et l'achat de ses équipements. D'une capacité d'un million de mètres cubes, ce centre d'enfouissement, qui s'étale sur une superficie de 34 hectares, a été conçu conformément aux normes universelles, apprend-on auprès du chef de la daïra d'Aïn El-Turck. Ces mêmes normes ont été respectées pour le choix du terrain et sa distance des zones d'habitation à la sortie ouest de la commune d'El-Ançor. Notre interlocuteur a fait remarquer que «les ordures et autres détritus collectés dans la daïra de Aïn El-Turck, celles de Aïn El-Kerma et Boutlélis, seront déversés dans ce centre où ils seront traités». La décharge publique du village côtier de Cap Falcon, véritable plaie ayant enlaidi le paysage durant plus de deux décennies, en plus des multiples désagréments causés aux habitants demeurant dans les alentours immédiats, a fait l'objet d'une fermeture définitive dimanche dernier. Elle est à l'origine d'une situation préoccupante, notamment avec la hausse de la température en saison estivale, qui rend l'odeur insupportable sur plusieurs kilomètres à la ronde et présente potentiellement des risques pour la santé de la population. Cette décharge sera, enfin, éradiquée et sa superficie sera récupérée pour permettre la réalisation d'un projet d'utilité publique. Cette décision a suscité le soulagement de la population dudit village en particulier et celle de la daïra de Aïn El-Turck en général. Le ramassage des ordures ne présente aucun problème dans les différentes localités situées sur le territoire de la daïra de Aïn El-Turck, au même titre que celles de Aïn El-Kerma et de Boutlélis. Ces régions étaient confrontées à l'absence d'un lieu adéquat où elles seront déposées et feront l'objet d'un traitement.