Organisée à la maison des Jeunes Mehamdi Youcef, à Guelma, la célébration de la Journée maghrébine de l'Habitat a été l'occasion pour réunir un aréopage d'opérateurs et acteurs intervenant dans le champ de la construction et de l'urbanisme, focalisant les attentions sur le volet du logement, eu égard à son impact dans les actions d'amélioration des conditions de vie du citoyen et dans la préservation de la cohésion et de la promotion sociale, au sein de la collectivité. M. Merzoug Larbi, wali de Guelma, a inauguré cette manifestation avant de passer en revue l'exposition des différentes opérations du secteur inscrites au programme quinquennal 2010-2014 Le projet renferme 24.550 logements sociaux dont 7.200 unités au volet rural, 4.000 unités réservées au Logement promotionnel aidé et 2.850 unités destinées à l'absorption de l'habitat précaire, recensé dans la wilaya. Dans une lecture des concrétisations nous relevons 224 unités achevées, 7.664 unités en cours de réalisation, 10.066 unités en phase d'études alors que 6.596 unités sont en attente d'être lancées. Les structures exécutives locales ont présenté aussi les actions liées aux améliorations urbaines et VRD primaires et secondaires, engagées sur divers sites à travers les communes de la wilaya et confiées à des entreprises de réalisation qui ne semblent pas se soucier d'élever la cadence des travaux ou à présenter des chantiers renforcés et organisés à même d'achever les actions dans les délais prescrits, tout en assurant une bonne qualité des ouvrages. Les maîtres d'ouvrages (DUC/DLEP) ou les maîtres d'ouvrages délégués (OPGI /Agence foncière) redoutent que ceci pénalise lourdement les programmes et provoque des perturbations dans la cohérence des prévisions. Ceci ne peut pour autant les empêcher d'imposer en permanence un contrôle et un suivi rigoureux à tous les paliers d'exécution des travaux. Les entrepreneurs mettent en avant les difficultés rencontrées dans l'exécution des programmes notamment le déficit en main-d'œuvre, ce qui est en soi un paradoxe avec les signes ambiants du chômage, alors que les plus aguerris dans l'initiative proviennent à s'organiser méthodiquement. Pour contrer ce phénomène récurrent en éradiquant les pratiques illicites à travers un nivellement dans les disparités salariales et l'intégration de stimulants attractifs dans les limites de leurs équilibres financiers. Dans le lot des posters exposés, notre attention est portée sur le plan de composition urbaine de l'extension vers le sud du chef-lieu de wilaya. Vivement que ce cap soit maintenu et confirmé dans une exécution adéquate pour meubler les contreforts du mont de la Mohouna qui culmine à plus de 1.400 m d'altitude.