Une tension sur les vaccins DTCHIB pour les nourrissons a été constatée depuis plusieurs jours au niveau de la polyclinique Bendaoud sise place Roux et relevant de l'établissement de proximité de la santé publique (EPSP) de Front de mer. Ces vaccins destinés aux bébés contre différentes maladies dont la diphtérie, la coqueluche, le tétanos, entre autres, étaient en quantité insuffisante, ce qui a incité les responsables locaux à faire appel à l'Institut Pasteur d'Alger (IPA) qui a comblé le manque avec un nouveau quota réceptionné jeudi dernier. Le problème n'est pas nouveau à Oran et même au niveau national, ont indiqué, hier, des sources sanitaires. Depuis une année, les commandes ne sont plus honorées à 100%, ce qui explique cette tension sur le produit. D'habitude, à la polyclinique Bendaoud, la disponibilité du produit dépasse largement les besoins, puisque cette structure répond, en plus de sa circonscription, à d'autres besoins exprimés par d'autres secteurs dont celui de Haï El Ghoualem, par exemple. Cette situation est le plus souvent générée par l'attribution du même quota à tous les EPSP, alors que certains nécessitent plus que d'autres, comme c'est le cas à Arzew qui gère par exemple dix communes. En plus du facteur population, nos sources citent le cas de l'emplacement de Bendaoud qui attire plus de patients que d'autres structures sanitaires. Autant de facteurs que les responsables ont déjà signalés au ministre de la Santé. Pour répondre aux besoins de la population en matière de vaccination infantile dans le cas de la DTCHIB, la direction de la santé de la wilaya œuvre à l'ajustement de ses quotas au niveau de ses structures et combler le manque par des apports d'autres centres où la demande est moins élevée. Ces mécanismes de rééquilibrage des quotas vont permettre aux responsables de répondre à la demande de la population. Les retards enregistrés dans la vaccination, comme l'explique des sources sanitaires, ne doivent pas inquiéter les parents car ces cas sont récupérables. L'important est surtout d'éviter d'avancer la vaccination. Ces perturbations dans l'approvisionnement des structures sanitaires en vaccins DTCHIB ne peuvent trouver de solutions que si des mesures concrètes sont prises par les décideurs, dont la création d'antennes régionales de l'IPA, une solution qui apportera vraisemblablement ses fruits.