Ouvert samedi 5 mai, le scrutin pour les législatives se poursuivra pour l'immigration jusqu'au soir du 10 mai. L'affluence des électeurs se déroule normalement depuis ce week-end. Au deuxième jour du vote, l'affluence des électeurs se poursuit normalement, à un rythme régulier. C'est du moins ce qui a été constaté ce dimanche au niveau du consulat général de Bruxelles. Rappelons que pas moins de 17 candidats se présentent en Belgique pour cette nouvelle législature. Le vote a débuté samedi 5 mai et se poursuivra jusqu'au 10 mai. Contrairement aux votes précédents qui attribuaient 1 siège au couple Belgique Luxembourg, cette nouvelle législature englobe dans la même circonscription (No 4) l'Amérique du nord (Canada et USA). Mathématiquement, il est peut probable que l'élu sortira des urnes belges, tant des pays comme l'Espagne et le Canada disposent d'une immigration algérienne plus importante. C'est peut-être cette donnée « démographique » moins favorable au candidat Belge qui pousse, depuis samedi, les électeurs en Belgique à une participation plus importante que lors des derniers scrutins. Les équipes des candidats déploient de multiples procédés (e-mail ; sms ; déplacement lors de rassemblements) pour mobiliser les électeurs. Face à cet engouement particulier des électeurs, les services du consulat général de Belgique ont mis à la disposition des journalistes qui le désirent un véhicule pour les accompagner dans les 5 autres bureaux de vote installés pour la circonstance. Il s'agit de bureaux des villes de Charleroi, Mons, Gand, Liège et Luxembourg. Ces derniers bureaux sont opérationnels que durant le week-end de samedi et dimanche (5 et 6 mai). Le scrutin se poursuivra jusqu'au 10 mai, uniquement au niveau du bureau de Bruxelles capitale. La campagne électorale, quant à elle, a démarré bien avant son lancement officiel, à la faveur de la célébration du 50ème anniversaire de l'indépendance nationale. Profitant des multiples rencontres-débats ; soirées musicales et sportives, les candidats tentaient de gagner la sympathie et le soutien de leurs compatriotes immigrés. Par ailleurs, depuis l'ouverture du scrutin, les services diplomatiques et consulaires ont mis à la disposition des journalistes et soutiens des candidats ; la « Maison Algérie », siège aussi des nombreuses associations culturelles qui activent en Belgique et au Luxembourg. Les journalistes venus d'Alger tels ceux de la radio et de l'Aps trouvent ainsi, une sorte de centre de presse où ils peuvent travailler à leurs aises. Il faut dire que, traditionnellement, ça a été toujours l'émigration qui donnait le « la » pour les différents votes au pays. Les électeurs au pays « guettent » le niveau de participation des immigrés pour avoir une idée de l'adhésion populaire au vote. D'un autre côté, l'immigration qui est sollicitée en premier pour démarrer le vote, se « plaît » à montrer son attachement et sa proximité à la politique du pays et, par conséquent, répond d'une manière très appréciable à l'appel au vote du pays. C'est en tous cas, le constat fait ces dernières années, notamment lors de scrutins présidentiels. Cette attitude des immigrés ne laisse pas insensibles les responsables consulaires qui accueillaient, ce week-end les électeurs avec le sourire, le café, thé, chocolat et dattes. Au soir du 10 mai, les algériens de Belgique et du Luxembourg sauront si leurs engagement et mobilisation leur donneront la chance de représenter plusieurs pays répartis sur deux continents.