A l'issue de l'opération de dépôt des candidatures aux élections locales, clôturée mercredi 10 octobre à minuit, 226 listes, pour les APC, et 18 listes, pour l'APW, ont été déposées au niveau de la wilaya d'Oran, a-t-on appris jeudi auprès de la direction de la Réglementation et des Affaires générales (DRAG). Fait notable de cette course aux Assemblées populaires locales: une seule liste indépendante est en lice. En effet, l'administration en charge de l'opération a enregistré le dépôt d'une seule liste indépendante, en l'occurrence pour l'APC d'Arzew, tandis que 26 partis ont postulé pour des places au sein des différentes Assemblées populaires communales (APC), au nombre de 26 au niveau de la wilaya d'Oran. Pour l'Assemblée populaire de wilaya (APW), 18 formations politiques sont en lice. Les deux grosses pointures, le FLN et le RND, ont ratissé très large, affichant de manière officielle leur prétention pour une représentation dans toutes les APC sans exception, soit 26 dossiers de candidature pour chacun de ces deux partis. Talonnés par le PT, qui a déposé 26 listes APC. Le FNA et le RPR ont, pour leur part, déposé 16 listes APC chacun. Le Mouvement pour l'Algérie a déposé, quant à lui, 15 listes APC, suivi par Hamas et le FNL, 13 listes. Ahd 54 et le MJD ont déposé 10 listes, le PNA 5 listes, le FFS 3 listes, etc. Par ailleurs, les partis qui devront s'en remettre aux urnes pour décrocher des sièges à l'APW d'Oran sont: FLN, RND, Hamas, PT, FNA, FNL, FFS, MNE, MJD, FNJS, RPR, URN, Itihad, PNA, Djil El-Djadid et PFP. En termes de nombre de listes déposées, le classement par commune est le suivant: Gdyel (13 listes), Oran, Arzew, Hassi Mefsoukh, El-Ançor, Bethioua (avec 12 listes chacune), Hassi Bounif (10 listes), etc. L'opération de dépôt des candidatures aux élections locales a succédé au retrait des formulaires après la convocation du corps électoral le 1er septembre dernier. Il faut relever que c'était pratiquement à J-1 de l'expiration du délai légal, et encore davantage durant les dernières heures avant la clôture de l'opération à minuit, que le 8e étage du siège de la wilaya a été littéralement pris d'assaut. A noter les «bonnes conditions» dans lesquelles s'est déroulée l'opération. Toutefois et sur un tout autre plan, la plupart d'entre des partis ont éprouvé beaucoup de difficultés à trouver des candidates. Obligés de se conformer aux dispositions de la nouvelle loi organique relative au régime électoral, certains partis ont dû lancer des appels aux femmes candidates à travers les journaux par le biais desquels ils diffusaient des annonces de «recrutement». Autre contrainte rencontrée par les candidats aux municipales, celle qui les oblige à respecter le quota de 30% des femmes sur les listes de candidature, qu'elles soient indépendantes ou présentées par des partis politiques. Ainsi, pour les Assemblées communales, il est exigé 30% pour les APC situées aux chefs-lieux des daïras et au sein des communes dont le nombre dhabitants est supérieur à vingt mille personnes, énonce l'article 2 de ladite loi. En conséquence de quoi, plusieurs partis politiques ont dû porter sur leurs listes de candidature d'illustres «inconnues» rien que pour «remplir» ces 30% qui posent problème dans plusieurs municipalités du pays, là où les femmes refusent, pour multiples raisons, de figurer sur des listes électorales.