La deuxième phase des essais techniques du tramway d'Oran, dont le lancement était annoncé pour le 22 novembre en cours, a été entamée finalement hier matin. La première rame du tram a sillonné pour la première fois, à titre d'essai, le tracé reliant la station multimodale au rond-point de Dar El-Beïda en passant par celui de la cité Djamel, a-t-on constaté hier. Les essais, qui se sont déroulés sans incident majeur, ont attiré une foule de curieux. La rame du tram était accompagnée d'un camion remorqueur Mercedes pour prévenir toute panne. Les techniciens semblaient satisfaits par ces premiers essais qui devront être répétés durant toute cette semaine dans le but de déceler toute contrainte pouvant provoquer des pannes techniques et essentiellement sur le réseau d'électricité alimentant les rames. Le tram devra sillonner d'ici la fin de cette semaine l'avenue Aspirant Mokhtar (ex-Saint-Eugène). La troisième phase des essais est programmée pour le 10 décembre prochain. Elle va de la station multimodale jusqu'à la place du 1er Novembre, au centre-ville. Enfin, la dernière phase programmée pour la période janvier-février prochains touchera tout le système le long du corridor, depuis le dépôt Sidi Maârouf jusqu'à l'université d'Es-Sénia. Les premiers essais du tram avaient été lancés mi-octobre dernier sur le tracé reliant la station multimodale à l'université Mohamed Boudiaf, rappelle-t-on. A noter que de nouvelles dispositions viennent d'être adoptées, en prévision de la mise en exploitation du tramway par le comité de pilotage de ce moyen de transport. Il s'agit de la prise en charge par le groupement Tramnour des travaux de la plateforme du tramway, notamment au niveau des chaussées touchées par l'un des ovoïdes de la rue Mohamed Boudiaf (ex-rue de Mostaganem), décidés en commun accord avec la direction des Ressources en eau de la wilaya, de l'ovoïde de la rue Emir Abdelkader et des travaux de drainage pour les zones Es-Sénia et la trémie de Dar El-Beïda. Des recommandations ont été faites pour prendre en charge les courants vagabonds qui risquent de fragiliser les réseaux souterrains du tramway utilisant la traction électrique. Une réunion avec les différents concessionnaires (SEOR, Sonelgaz, postes et télécommunications-EMA-Tramnour) est prévue pour prendre des décisions dans ce sens.