Longtemps attendu, le permis à points sera effectif à partir du mois de février prochain. C'est ce qui a été annoncé, hier, lors d'une conférence de presse donnée par le ministre des Transports, Amar Tou, au siège de son département à Alger. Mais dans un premier temps ou période dite «transitoire», il sera délivré à tout candidat ayant réussi les épreuves réglementaires, un permis dit «probatoire» qui est une sorte d'autorisation de conduire, de couleur bleue, dont la durée de validité est de 2 années, lequel sera accompagné d'un livret de 12 pages (11x7cm), de couleur verte pour le suivi des infractions commises par le conducteur. Quant aux conducteurs ayant déjà un ancien permis de conduire, le permis à points leur sera délivré à partir du mois de février. Il y a lieu de préciser que le permis à points est délivré «systématiquement» lors du renouvellement du permis de conduire (ancien spécimen ou au terme de la validité du permis probatoire). Le permis à points est délivré de manière systématique également en cas de délivrance d'un duplicata de permis de conduire et également dans le cas de réversion d'un brevet militaire de conduite et/ou d'un permis étranger de plus de 2 ans. Le permis à points a pour objectif la responsabilisation et la sensibilisation continue du conducteur en ce qui concerne la conduite et le code de la route, indique le ministre. Ce document est plus en rapport avec les exigences qui se posent à notre pays en matière de sécurité routière avec un nombre de morts annuel qui avoisine les 4.000. Les conducteurs ayant commis des infractions se verront à chaque fois retirer un ou plusieurs points en fonction de la gravité de l'infraction et cela peut aller jusqu'au retrait du permis. Les conducteurs ayant été frappés de sanctions peuvent également reconstituer le capital de 24 points en attestant d'une formation en ce qui concerne la conduite et le code de la route. Le ministre précisera que le permis à points aura sa forme définitive au fur et à mesure et nécessite une préparation.