Le Royal Bafokeng Stadium (Rustenburg) sera le théâtre cet après-midi du grand choc Côte d'Ivoire-Nigeria, considéré par de nombreux spécialistes comme étant pratiquement une finale avant la lettre. La Côte d'Ivoire et sa pléiade de stars demeurent l'épouvantail de cette édition, même si le Nigeria force le respect. Malgré leurs échecs répétés en phase finale du tournoi continental, les Ivoiriens font de nouveau figure de favoris pour cette édition, d'autant plus que c'est la dernière chance qui est offerte pour cette génération dorée avec les Drogba, Kolo Toure, Zokora... de remporter, enfin, un second trophée qui lui échappe depuis 1992. Mais le sélectionneur de la sélection ivoirienne, le Français Sabri Lamouchi, se montre plus mesuré estimant que la Côte d'Ivoire n'est pas l'unique favori de cette épreuve. En l'absence de l'Egypte et du Cameroun, comme en 2012, la Côte d'Ivoire reste l'un des postulants au sacre continental. Si le secteur offensif avec les Romaric, Zokora, Gervinho, Kalou, Arouna Koné, Gradel et Bony (le meilleur buteur actuel du Championnat des Pays-Bas avec Vitesse Arnhem), reste le point fort des Ivoiriens, il n'en demeure pas moins que sa défense ne donne pas de garantie à Lamouchi, invaincu depuis sa prise de fonctions. En face, le Nigeria, même peu convaincant en phase de poules, a de solides arguments à faire valoir. Le sélectionneur Stephen Keshi, au vu de sa longue expérience, affirme que son équipe est capable de monter en puissance même si elle a mal débuté la compétition. En somme, les paris restent ouverts pour cette affiche des quarts de finale entre deux équipes qui paraissent en mesure de relever les défis les plus inattendus.