Le match ESM-USC n'a pas eu lieu en raison de l'arrivée tardive de l'ambulance. Les règlements sont clairs dans ce sens. Après le laps de temps accordé, l'arbitre a décidé de ne pas faire jouer le match. Mani Saâda, le président de l'ESM, affirmera : «Nous avons entamé comme d'habitude toutes les dispositions ayant trait à l'organisation du match. Je pense que ce n'est pas de notre faute si les ambulances ont été réquisitionnées pour les festivités du 1er Novembre». De son côté, le président de l'USC, Abdelmadjid Yahi, avouera : «Ce n'est pas moi qui ai refusé de jouer, mais ce sont les règlements qui nous obligent à ne pas jouer. L'arbitre a constaté l'absence de l'ambulance après avoir observé le laps de temps officiel». Par ailleurs, dans les dispositions règlementaires 2013/2014, l'article 132, relatif à la présence du médecin et de l'ambulance, stipule que «le club professionnel qui reçoit doit obligatoirement s'assurer de la présence d'un médecin et d'une ambulance pour toute rencontre de football. Si l'absence du médecin ou de l'ambulance est constatée par l'arbitre, celui-ci annule la rencontre et le club est sanctionné suivant les dispositions prévues par l'article 105 du code disciplinaire». Ce dernier précise que : «si une rencontre n'a pas eu lieu pour absence de médecin et/ou de l'ambulance, le club recevant est sanctionné par : match perdu par pénalité au club recevant, défalcation de trois (03) points et cent mille dinars (100.000 DA) d'amende pour le club». Pour les dirigeants de l'ESM, c'est Yahi qui a pris la décision de ne pas jouer ce match. Contacté, ce dernier dira : «L'arbitre n'a même pas donné le coup d'envoi, il a annulé le match sans nous consulter. Seuls le délégué et l'inspecteur ont discuté avec nous à titre amical après une heure du coup d'envoi. L'arbitre a appliqué la règlementation en annulant purement et simplement la rencontre après 25 minutes d'attente». En somme, voilà une affaire qui risque de faire couler beaucoup d'encre d'autant qu'il s'agit de deux formations mal classées et dont le verdict risque de pénaliser lourdement le perdant. L'US Chaouia exige l'application de la règlementation, alors que l'ESM refuse, selon son président, de faire les frais d'une décision qui dépasse son club.