L'expérience de l'Agence locale de l'Ansej avec l'Université Mentouri' de Constantine, par le biais d'une jonction avec la maison de l'entrepreneuriat, commence à donner ses fruits. Nous avons appris, hier, qu'une quarantaine de diplômés universitaires ont achevé les différentes phases de préparation de projets visant la création de leurs propres entreprises et viennent, de ce fait, de trouver un partenaire, la SPA Algérie Télécom, en l'occurrence, qui devrait leur donner la possibilité d'entamer leur activité, grâce à un plan de charge conséquent. Il s'agit, nous expliquera le directeur de l'Ansej, de la wilaya de Constantine, M. Tarek Belmili, de l'exécution des termes d'une convention conclue entre l'Ansej et la direction générale d'Algérie Télécom et qui favorise la création d'entreprises, par les jeunes diplômés universitaires, dans le créneau des Télécommunications. Ce sont, donc, pas moins de quarante entreprises créées, dans ce cadre, par de jeunes diplômés universitaires des filières électronique, informatique, télécommunications et génie civil. Quant la nature ou l'objet des activités de ces entreprises, le directeur de l'Ansej nous indiquera qu'un large panel de travaux seront pris en charge par ces entrepreneurs, dont la maintenance du réseau des Télécommunications, réparation de pannes des lignes téléphoniques, l'installation de la fibre optique et l'installation des câbles souterrains, ainsi que tous travaux liés au volet génie civil et VRD. «Aujourd'hui, nous touchons du palpable grâce aux efforts consentis, dans le cadre de la collaboration entre l'Ansej et la maison de l'entrepreneuriat de l'Université Mentouri », nous dira, avec une pointe de satisfaction, M. Tarek Belmili. Ce dernier rappelle que ce premier pas, effectif, dans la voie de la professionnalisation des études est très encourageant, « car on s'attend à ce que d'autres partenaires publics et privés viennent renforcer, aux côtés d'Algérie Télécom, cette relation entre l'Université et le monde du travail, une relation qui se trouve être une vocation essentielle du système LMD qui plaide, dans le fond, pour une meilleure employabilité des diplômés et ouverture sur le monde de l'économie », a-t-il souhaité. Notre interlocuteur indiquera, dans ce sillage, que l'amélioration et l'approfondissement des interfaces professionnels de l'étudiant a fait monter le taux de porteurs de projets d'origine universitaire, qui était de seulement 3%, au début des années 90, à 30% actuellement. «Et cet engouement croissant, soulignera-t-il, revêt une importance capitale pour nous, car l'Université renferme un potentiel énorme de création de richesses et d'emplois durables. Il s'agit, également, de projets pérennes, à forte valeur ajoutée et il est important d'affiner ce potentiel pour l'orienter vers le développement économique », souligne encore notre interlocuteur.