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Violences contre les femmes : Le pire et le moins bon !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 09 - 12 - 2013

La campagne de lutte contre la violence à l'égard des femmes, organisée depuis le 25 novembre dernier par le mouvement associatif, sera clôturée demain.
En 1999, l'Assemblée générale des Nations unies a fixé au 25 novembre la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes. Les gouvernements, les organisations internationales et les ONG sont invités à organiser des activités pendant 16 jours, soit jusqu'au 10 décembre, pour sensibiliser le grand public au problème de la violence à l'égard des femmes.
A Oran, selon les statistiques communiquées par le chef de service de la médecine légale du centre hospitalo-universitaire, elles seraient en baisse. Les statistiques de ce service font état de près de 1.000 cas de violence à l'encontre des femmes depuis le début de l'année. Cette année, une moyenne de 100 cas est enregistrée chaque mois, alors qu'il y a quelques années, le service recevait jusqu'à 100 femmes violentées par jour. A titre d'exemple, le service a reçu le mois de janvier 80 femmes victimes de violences et 64 le mois de février. Les trois-quarts des femmes venant se soigner au niveau des différentes structures de santé à Oran ne sont pas à leur première expérience. Leurs «agresseurs» n'ont jamais été condamnés, bien que la plupart d'entre eux soient «récidivistes» en matière de coups et blessures. Nombreuses sont les femmes qui se rapprochent de la police pour déposer plainte et ne reviennent pas pour déposer le certificat médical exigé dans ce genre de cas. Dans la plupart des cas, ce silence s'explique par une certaine mentalité et les coutumes qui sont des obstacles majeurs les empêchant de se plaindre. Du côté de la cellule de communication de la sûreté de wilaya, cette année, pas moins de 533 femmes victimes de violence ont déposé des plaintes auprès de la police. Le mari est le premier accusé, alors que des célibataires sont battues par leurs pères ou frères. Selon la même source, 168 femmes ont été battues par leurs maris, 45 par leurs frères, 58 par leurs fils, 55 par un membre de la famille, 41 par un ami. Alors que 28 femmes ont été violentées par leurs fiancés, 4 par leurs pères et 134 ont été tabassées par des personnes étrangères. Ces chiffres sont loin de la réalité. Des milliers de femmes souffrent en silence, gardant le secret de la violence qu'elles subissent et n'osent pas le dire même à leurs proches et à leurs amies. Leurs «agresseurs» n'ont jamais été condamnés. Selon les sociologues, cette violence trouve son origine dans la situation économique, le chômage, la crise du logement, le retard de l'âge de mariage et bien d'autres aspects. En effet, le statut de la femme battue est toujours plus infamant que celui de l'homme violent et, longtemps, les femmes victimes de violence ont été tenues pour principales responsables de leur sort. L'enquête réalisée par le réseau national des centres d'écoute en collaboration avec le Centre d'information et de documentation sur les droits de l'enfant et de la femme (CIDDEF), sur un échantillon de femmes victimes de violence et qui se sont confiées aux cellules d'écoute, indique que «l'agresseur type est un homme. Il est le mari de la victime dans 51% des cas. Les victimes sont en majorité des femmes au foyer soit 68%, les employées représentent 6%». La violence conjugale a des effets sérieux sur tous les membres de la famille, dans l'immédiat comme à long terme. Plusieurs mesures ont été entreprises pour lutter contre ce fléau. Parmi elles la création d'une banque de données et de collecte de statistiques sur le phénomène de la violence contre les femmes au niveau de la wilaya d'Oran.
Cette banque pilote au niveau national a pour rôle de collecter des informations et des données sur ce phénomène au niveau des services de la sûreté, de gendarmerie, des établissements hospitaliers et des associations à caractère social. Le but est d'uniformiser les données statistiques pour avoir une vision globale sur les cellules d'écoute encadrées par des psychologues et des sociologues et œuvrer pour une stratégie de lutte.


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