Le «calme» semble revenir en équipe nationale, puisque le sélectionneur, Vahid Halilhodzic, entamera une tournée en Europe, à partir d'aujourd'hui, pour superviser des joueurs à convoquer, éventuellement, en sélection. Le Premier ministre Abdelmalek Sellal, avait profité de sa rencontre avec les responsables de la FAF, samedi dernier, lors du match de la finale de la super-coupe d'Algérie, pour les exhorter à faire montre de calme et de sérénité, leur signifiant que ce n'est le moment de perturber l'équipe nationale. Rassuré par le soutien des plus hautes autorités, Halilhodzic a repris le travail comme si de rien n'était. Ses adjoints aussi, à leur tête Abdelhafid Tasfaout, ont repris le travail, à Alger, en prévision du retour de Halilhodzic, en Algérie, à la fin de ce mois. Le sélectionneur national se rendra, dès aujourd'hui, avec Cyril Moine, dans plusieurs pays d'Europe pour superviser et rencontrer les joueurs, déjà sélectionnés ou à sélectionner. A propos de Nabil Bentaleb qui évolue à Tottenham Hotspur FC (Angleterre), Halilhodzic a préféré temporiser, a-t-on indiqué à la FAF. Il a signifié qu'il doit le voir à l'œuvre, encore une fois, pour ne pas se tromper sur le choix du joueur, estimant qu'il est difficile de le juger sur un ou deux matches. Lors de sa tournée, Halilhodzic exigera des joueurs d'avoir davantage de temps de jeu pour prétendre à une participation au Mondial brésilein. Pour ce qui est de ses relations avec le président de la FAF, à la fédération on a confié que les deux hommes ne s'adressent toujours pas la parole. Ils se parlent par des intermédiaires, à la FAF. Il faut donc attendre le retour de Halilhodizc et de Raouraoua, en Algérie, pour que la situation entre les deux hommes se débloque. Il est prévu qu'ils se rencontreront, à Alger, au début du mois de février prochain, sachant que les rapports entre les deux hommes ne sont plus ce qu'ils étaient. Raouraoua a exigé que Halilhodzic fasse preuve d'obligation de réserve et lui a interdit de s'adresser aux médias, sans l'aval du responsable de la communication à la FAF. La réaction du technicien bosniaque risque d'être violente. C'est dire que tout ne baigne pas dans l'huile, entre les deux hommes