La rue Aouati Mostefa prolongée, à partir de l'hôtel militaire, et l'avenue Bidi Louiza, dans le quartier de Djenane Ezzitoune, seront fermées à la circulation automobile pour une durée de 30 jours, à partir d'aujourd'hui jeudi, a annoncé hier un communiqué diffusé par la cellule de communication du cabinet du président de l'Assemblée populaire communale (APC) de Constantine. En indiquant que cette décision a été prise «afin d'ouvrir la voie aux travaux d'aménagement rentrant dans le cadre de l'achèvement du projet du grand pont transrhumel». Si l'on se réfère au même document, cette décision, qui vient encore restreindre et rendre très difficile la circulation routière sur cet axe routier de la place de l'ONU, a été recommandée par la commission communale des transports et de la circulation, à l'issue de sa réunion du 4 mars courant qui s'est tenue au siège de l'APC. Et c'est ainsi, disent les rédacteurs du communiqué, que la commission en question a décidé de dévier la circulation des véhicules de tout tonnage vers l'avenue Kouhil Lakhdar qui fonctionnera désormais dans les deux sens. Et de rappeler ensuite que cette décision a été prise, à cette étape de l'avancement du projet indiqué «afin de faciliter la circulation dans cet axe important» d'entrée et de sortie du centre-ville. A charge pour l'entreprise brésilienne de réalisation du pont, indique le communiqué, de prévoir la mise en place des panneaux de signalisation routière suivant les règles universelles du code de la route. Mesure indispensable, sans doute, mais elle va rendre, comme nous l'avons signalé, la circulation inextricable à cet endroit, compte tenu que la place de l'ONU constitue un carrefour de transit pour les bus de transport urbain de tout gabarit sortant de la station Khemisti qui desservent plus d'une dizaine de quartiers. Sans compter le flot incessant de véhicules débouchant de la rue Aouati Mostefa et du quartier de Bardo pour lesquels cette placette constitue un passage obligé vers la zone ouest de la ville. «Prenons notre mal en patience en souhaitant que les Brésiliens fassent vite et nous libèrent, cette fois, pour de bon», a commenté un taxieur faisant la ligne Constantine-Aïn Smara et retour, en apprenant l'information. Quant aux conducteurs de bus de transport urbain, ils n'ont pas manqué de faire la grimace en songeant aux manœuvres difficiles qu'ils vont devoir effectuer pour sortir de ce véritable goulot d'étranglement.