La DG du Centre hospitalo-universitaire d'Oran va lancer incessamment un avis d'appel d'offres national pour sélectionner une ou plusieurs entreprises pour raser trois pavillons construits durant la période coloniale, a-t-on appris auprès du chargé de communication du CHUO. Il est question de la démolition du pavillon 1, qui accueillait auparavant les urgences cardiaques, et du pavillon 2 ou service des grands brûlés et de la chirurgie réparatrice, ainsi que le bâtiment de la direction des activités paramédicales et médicales (DAPM). La décision de raser ces trois pavillons a été prise, en fait, au début du mois par le conseil d'administration de l'hôpital d'Oran suite aux résultats de l'expertise commandée par la direction générale. Les experts ont estimé qu'il était devenu techniquement impossible d'envisager une réhabilitation et une mise aux normes de ces trois bâtiments. Outre le coût élevé et la longue durée nécessaires à une opération de réhabilitation, les urbanistes avaient soutenu que les bâtiments sont devenus trop vétustes. L'expertise a conclu qu'il était plus judicieux de raser les trois pavillons pour mieux les reconstruire. La DG de l'hôpital d'Oran a déjà un projet en maturation pour l'assiette du service des brûlés. Le terrain d'une superficie de 650 mètres carrés devra accueillir un service de chirurgie cardiaque. La DG a d'ores et déjà formulé une proposition qui sera soumise au ministère de la Santé pour approbation. Le service des grands brûlés et de la chirurgie réparatrice du CHUO a été transféré, rappelle-t-on, fin 2013 à l'Etablissement hospitalo-universitaire 1er Novembre 1954. Les patients adultes hospitalisés dans ce service sont pris en charge par l'EHU 1er Novembre 1954, alors que les enfants ont été orientés vers l'EHS en pédiatrie Boukhroufa Abdelkader (Canastel). Le CHUO devra aussi lancer prochainement trois chantiers pour la réalisation de trois nouveaux services (réanimation pédiatrique, urgences infantiles de la clinique chirurgicale infantile CCI et le nouveau service des maladies infectieuses ex-Garnison) pour un coût de 80 milliards de cts (30 milliards pour les urgences infantiles de la CCI, 30 milliards de cts pour le service de réanimation pédiatrique et 20 milliards de cts pour le futur service des maladies infectieuses). La direction de l'hôpital d'Oran avait décidé début 2013 de construire les trois nouveaux services car il était devenu impossible de réhabiliter les anciens bâtiments qui datent de la période coloniale.