Le retour de la JSK au-devant de la scène ne passe pas inaperçu. C'est du moins l'impression qui se dégage. Le mérite revient en premier lieu au président Hannachi qui semble avoir retenu les leçons du passé. Comme la JSK a toujours eu ses propres particularités, le premier responsable de la formation kabyle a vu juste en jetant son dévolu sur Azzedine Aït Djoudi pour occuper le poste d'entraîneur en chef dans un staff technique élargi. L'ex-entraîneur de la sélection olympique est parvenu à redonner une âme à la JSK et surtout li a réussi à faire revenir le grand public de la formation du Djurdjura qui avait boudé son équipe depuis belle lurette. En effet, depuis 2011, après le sacre en Coupe d'Algérie face à l'USMH, la JSK a connu des hauts et des bas et a traversé des moments très difficiles. Ces échecs répétés ont fini par exaspérer les supporters kabyles. La venue du coach Aït Djoudi a changé la donne et réussi son pari. L'ancien driver du Moghreb de Fès avait affirmé qu'il s'est tracé deux objectifs primordiaux: convaincre les supporters de revenir en force et replacer la JSK dans le peloton de tête. Aujourd'hui, les Canaris ont retrouvé leur public et occupent la deuxième place au classement, synonyme de participation à la Ligue des Champions d'Afrique outre la qualification pour la dixième fois dans l'histoire du club à la finale de la Coupe d'Algérie. Encore plus, l'entraîneur Azzedine Aït Djoudi a vaincu le signe indien, après avoir pris le dessus sur l'USMA, le CRB, l'ESS et le MCA qu'il n'a pu battre depuis 2011. Ce sont là des performances qui prouvent les changements opérés confirmant ainsi le renouveau de la JSK. Ceci n'est pas le fruit du hasard, au contraire, Aït Djoudi a toujours compté sur le travail, l'abnégation, la rigueur tactique et cette volonté de se surpasser pour mériter le maillot «Vert et Jaune». Dans ce registre, on peut dire que le JSK, version Aït Djoudi, a retrouvé ses vertus et sa propre philosophie. Aujourd'hui, ni Hannachi ni Aït Djoudi ne regrettent leurs choix et ils sont bien partis pour offrir au public une sixième étoile même si les Kabyles sont bien placés en championnat. Le coach kabyle est conscient de l'importance de cet objectif et des caprices de 'Dame Coupe'' en rappelant à ses joueurs de ne pas s'enflammer. 'A présent, on doit axer nos efforts sur la Coupe d'Algérie que l'on ne doit pas rater'', a-t-il affirmé. Pour cela, la formation kabyle semble bien armée d'autant plus que l'équipe commence à retrouver ses automatismes et les joueurs laissent apparaître des signes positifs quant à l'assimilation des différentes variantes de jeu en donnant entière satisfaction, à l'image des Mazari, Yesli, Ebossé, Rial, Mekkioui, Remmache, Bencherifa, Sedkaoui, Bezouine et autre Belamri dont la marge de progression est évidente. En parallèle, les responsables du club ne se contentent guère des objectifs à court terme, mais préparent activement la relève pour assurer l'avenir du club où les Rayeh, Aïboud, Fergane, Amara, Hikam, Hemmar, Ihadjadène et Loukab semblent prêts pour reprendre le flambeau de leurs aînés.