Le téléphérique de Constantine sera à l'arrêt, à partir d'aujourd'hui, mercredi 23 avril, pour une durée maximum de 5 jours, a annoncé, hier, un communiqué adressé aux utilisateurs du téléphérique et signé par le directeur général de l'établissement public de transport urbain et suburbain de Constantine (EPTUSC) qui gère ce moyen de transport. Dans ce communiqué, de dernier a demandé aux usagers de faire preuve de compréhension face à cette interruption momentanée en expliquant que celle-ci est nécessitée par des vérifications techniques qui doivent se faire, périodiquement, sur le système hydraulique des cabines, et ce, pour garantir leur sécurité des usagers. Contacté, hier, par nos soins, le directeur général de l'établissement gestionnaire, M. Abdelhakim Kharchi, a confirmé l'arrêt, en expliquant que l'opération de contrôle et de vérification est un travail normal qui s'inscrit dans le processus périodique de contrôle du système, et est prévu dans le contrat passé avec la société suisse Garaventa'. «C'est donc la sécurité générale des usagers qui est prise en compte et qui a nécessité l'arrêt programmé», a souligné M. Kharchi, avec dans l'idée de prévenir toutes informations erronées et tendancieuses, découlant de cet inconvénient qui suscite, à chaque fois qu'il survient, de mauvaises interprétations et fait naître des rumeurs, parfois alarmistes et fantaisistes. Il indiquera, ensuite, que les techniciens du partenaire suisse Garaventa' vont se rendre, aujourd'hui, dans les stations du téléphérique pour commencer leur travail de contrôle technique et d'assurer, à la fin, que l'arrêt programmé ne devrait pas dépasser cinq jours, à partir d'aujourd'hui, mercredi. Il ajoutera que pour pallier à ce manque, l'entreprise a mis à la disposition des usagers trois minibus de transport sur la ligne du téléphérique, qui feront la navette entre la station Emir Abdelkader et la gare de chemins de fer dans le quartier de Bab El-Kantara, avec le même tarif de 20 dinars la place. A ce sujet, il est utile de rappeler que le dernier arrêt du téléphérique, intervenu le 27 septembre 2013, avait duré plus de deux mois à cause de problèmes d'infiltrations d'eau constatées sur le pylône qui se trouve à proximité de la station du Centre hospitalier universitaire. A l'époque, les responsables avaient invoqué aussi l'usure de pièces mécaniques dont le changement avait pris du temps, parce que celles-ci étaient acheminées de l'étranger.