Le réseau routier, au même titre que l'éclairage public, de la daïra d'Aïn El-Turck, a connu une nette amélioration, et ce à la faveur de plusieurs opérations de réhabilitation qui ont été effectuées au cours de ces trois dernières années. Dans ce contexte, il importe de signaler la grande opération de restauration, qui a ciblé la route de la corniche supérieure et ayant nécessité l'utilisation de la dynamite pour creuser dans la falaise afin d'élargir la chaussée. Ce projet de grande envergure, pour lequel un apport d'un montant de 123 milliards de centime a été dégagé pour financer les deux tranches des travaux, sera réceptionné après les fêtes de l'Aïd, indique une source proche de ce dossier. La deuxième et dernière tranche des travaux sur cette route, qui serpente au pied de la montagne Murdjadjo, transformée en une double voie, a été pratiquement achevée. Les travaux, actuellement en cours, consistent en aménagements des accotements, dernières retouches sur cet axe routier, qui était, notons-le, cinq ans auparavant dans un état plus que déplorable et ressemblait plutôt à une piste carrossable, tapissée de nids de poule et autres crevasses. Notons que les travaux se sont étendus jusqu'à la bretelle desservant le village Filaoucène, communément appelé El-Qaria, sur le territoire de la municipalité de Bousfer et l'accès ouest du chef-lieu de la daïra d'Aïn El-Turck. Cet axe routier, n'ayant jamais fait auparavant l'objet d'une quelconque opération de restauration et qui se trouvait par conséquent dans un état plus que lamentable, a été également transformé en une double voie. Les travaux de réhabilitation ont ainsi éradiqué le virage en épingle à cheveux, aboutissant sur la route menant à El-Qaria, qui constituait un véritable angle mort et a été à l'origine d'un nombre indéterminé d'accidents de la circulation. Il importe aussi de signaler que la réalisation de ce projet de grande envergure, ayant nécessité un peu plus d'une année de travaux, contribuera grandement au désengorgement de la circulation automobile sur la RN 2, notamment en période estivale, synonyme de rush considérable d'estivants vers cette région côtière. Une opération d'installation de l'éclairage public est programmée sur cette route où des aires de stationnement d'urgence sont en phase d'achèvement. Notons encore qu'un projet similaire a été lancé à proximité de l'ancienne église, située à l'entrée de la municipalité de Mers El-Kébir. Il s'agit de la réalisation d'un échangeur devant aboutir à hauteur du lieudit Aïn Khadija, sur les hauteurs de ladite commune. Selon la même source, le taux d'avancement des travaux, qui ont nécessité une enveloppe financière de 154 millions de dinars, sont actuellement à près de 60%. Notons que cet échangeur constituera une véritable déviation vers la route de la corniche supérieure et contribuera à une certaine fluidité de la circulation sur l'axe routier principal reliant la commune de Mers El-Kébir à celle d'Aïn El-Turck. Il est utile de signaler également dans ce même registre l'opération de revêtement de la chaussée, qui a ciblé la route reliant la localité de Bomo Plage au site des Andalouses, au même titre que le boulevard principal de Bousfer Plage. Dans cette dernière localité, une opération de restauration a ciblé dans la foulée le viaduc, permettant d'accéder facilement à la petite plage «Pénica», qui s'est partiellement effondré l'année écoulée. Un apport de 250 millions de centimes a été dégagé pour financer les travaux de consolidation de ce petit ouvrage, dont la construction remonte à l'époque coloniale et représente tout un pan de l'histoire contemporaine de cette région côtière.