Mener à bon port la concrétisation d'un chantier de réalisation de 5.000 logements sociaux, dans des délais raisonnables, est un véritable défi que doit relever la direction générale de l'OPGI de la wilaya d'El-Bayadh. L'Office vient de mettre en chantier pas moins de 5.700 unités, avec le lancement des travaux de 2.070 unités pour le chef-lieu de wilaya, 300 au profit du chef-lieu de la daïra de Bougtob et enfin 400 autres logements du même type à El-Abiodh Sid-Cheikh. D'autre part, il est également annoncé le lancement imminent d'un vaste chantier de construction de quelque 1.000 autres logements sociaux locatifs. Les 22 chefs-lieux de commune de la wilaya ont bénéficié d'un quota équitable de ce volumineux programme. Des chantiers de construction sortent comme par enchantement au beau milieu des vastes clairières autrefois englouties par d'immenses dunes de sable ou ensevelies sous les nappes alfatières. De vastes espaces de terres voués à une mort lente et certaine, comme c'est le cas du chef-lieu de la wilaya, sont ainsi arrachés à l'immensité de la steppe pour servir d'assiettes d'implantation de futures cités d'habitations dotées de toutes les infrastructures adéquates et des commodités à un jet de pierre du centre universitaire. Mieux encore, il suffit de faire un petit tour dans les localités rurales de Kef Lahmar ou de Kheiter pour se rendre à l'évidence. Des grues mécaniques, des bétonnières, des compacteurs s'entrecroisent dans un vacarme assourdissant dans les différents chantiers de réalisation de logements sociaux ouverts à travers les 22 communes de la wilaya qui viennent enfin de bénéficier pour la première fois, y compris les hameaux des zones éparses, d'unités de logements sociaux locatifs. Une véritable bouffée d'oxygène pour ces trois grands centres urbains qui font face à une très forte pression en matière de demandes de logements dès lors qu'elles enregistrent dans ce sens pas moins de 15.000 lettres déposées dans ce sens pour El-Bayad, et 8.000 autres successivement pour chacune des deux dernières daïras. L'OPGI s'est tourné vers les entreprises de construction mixtes, mieux nanties aussi bien en matériels qu'en personnel qualifié. Des groupements mixtes étrangers ont ainsi été chargés à un très haut niveau de prendre à bras-le-corps ces chantiers de réalisation de grands projets portant sur des centaines, voire plus d'un millier d'unités et l'on a annoncé dans la foulée qu'une autre tranche portant sur la réalisation de 1.000 logements sociaux sera incessamment lancée.