Les autorités locales se sont engagées à attribuer d'ici juin prochain près de 4.000 appartements du programme LPL (logement public locatif) à des familles détenteurs de pré-affectations et résidant dans des vieux immeubles à travers le territoire de la wilaya, mais sur le terrain, plusieurs chantiers de ce programme sont en souffrance en raison de la défaillance des entreprises locales et étrangères chargées de la réalisation. Retard dans l'achèvement des chantiers, travaux bâclés, matériaux de qualité médiocre, travaux de VRD en souffrance..., la liste des défaillances relevées par les contrôleurs des services de l'OPGI est longue. Le chef de l'exécutif, qui met un point d'honneur à reloger près de 4.000 familles sinistrées durant le premier semestre 2015, ne rate aucune occasion pour mettre la pression sur les services chargés du suivi de chantiers en souffrance et en particulier l'Office de promotion et de gestion immobilière. La nouvelle direction de cet office a ainsi adressé plusieurs mises en demeure à des entreprises étrangères (chinoise et indienne) et locales durant le seul mois de décembre dernier pour achever les chantiers dans les plus brefs délais. La dernière mise en demeure a été adressée la semaine dernière à une entreprise locale chargée du projet 200 unités LPL en cours de construction dans la localité d'Aïn El Beïda qui doivent être attribuées prochainement à des familles sinistrées de la rue Khemisti d'Es-Sénia et du bidonville communément appelé «Le virage». La société défaillante est pressée de renforcer sous huitaine le chantier avec des moyens matériels et humains, d'améliorer la qualité des travaux et des matériaux utilisés et de finaliser les dernières retouches (peinture, aménagements extérieurs...). Le chantier des 200 unités LPL du programme 2009, qui est resté plusieurs mois à l'arrêt, avait été relancé, rappelle-t-on, en février dernier par l'office qui a conclu un contrat début 2014 avec cette société locale pour achever les travaux «reste à réaliser» (RAR) de ce chantier pour une durée contractuelle de 12 mois. Le chantier doit être ainsi réceptionné au début de cette année. Le gros œuvre et les travaux de maçonnerie ont été quasiment achevés sur le site, signale-t-on. Il est à noter que des centaines de logements de la formule LPL sont en souffrance à travers le territoire de la wilaya. L'OPGI a déjà adressé deux mises en demeure à la société chinoise chargée de la réalisation des 168 unités LPL de Belgaïd et la société indienne (Shapoorji Pallonji International) qui a bénéficié du contrat pour la réalisation du projet 500 logements publics locatifs de Bousfer.