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Sommet de la Ligue arabe : Forcing égyptien et saoudien pour une force militaire arabe
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 29 - 03 - 2015

La mise en place d'une force militaire arabe conjointe, la menace de la déstabilisation du Yémen et la prise de pouvoir des Houtis, dans ce pays, ont constitué le principal sujet à l'ordre du jour de la 26ème session du sommet des chefs d'Etat de la Ligue arabe, hier, dans la station balnéaire égyptienne de Charm Echeikh.
Ce sommet a, en fait, débuté sans préambule, puisque l'ordre du jour était déjà connu: mettre en place une force militaire arabe conjointe pour faire face aux défis qui menacent la région.
Le forcing de l'Egypte et, particulièrement, du Président Al Sissi pour la création de cette coalition militaire arabe a éclipsé les autres points, au menu de cette session, dont celui de la lutte contre le terrorisme, alors que ce sommet s'est ouvert, en pleine intervention militaire contre les positions des Houtis, au Yémen. Une réunion tripartite entre les présidents égyptien Al Sissi et yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi et le monarque saoudien Salmane Ben Abdel Aziz al Saoud, s'est tenue juste avant l'ouverture de ce sommet. Les trois chefs d'Etat avaient, notamment, discuté de la nécessité de la création d'une force arabe commune pour faire face aux défis qui se posent aux pays de la région, dont le terrorisme, l'avancée des Houtis, au Yémen, et l'Etat islamique (Daech) en Irak et en Syrie.
C'est, en fait, sur cet ordre du jour que le sommet des chefs d'Etat des pays arabes s'est ouvert, avec en toile de fond les bombardements aériens menés, au Yémen, par une coalition de dix pays conduite par l'Arabie Saoudite, qui ont déjà fait de nombreuses victimes. Une opération militaire contre les positions des Houtis, entamée, mercredi soir, qui est perçue par les observateurs au sommet de Charm Echeikh comme un sérieux test pour les pays arabes dans leur lutte contre la menace du terrorisme et de Daech. Dès le début du sommet, l'Egypte et l'Arabie saoudite, à travers leurs chefs d'Etat, ont réitéré cet objectif de la création d'une telle force militaire arabe conjointe d'intervention ou pour lutter contre les groupes terroristes, en particulier Daech, en Syrie, en Irak, et qui progresse en Egypte et en Libye. Pour Ryadh, cependant, le plus urgent est de mettre un terme à l'avancée des Houtis, au Yémen et les empêcher de prendre le pouvoir dans ce pays, qui, à l'évidence, est à l'origine de la mise en place rapide d'une coalition composée de dix pays arabes. Et, dès le début des travaux de ce sommet de deux jours, le président égyptien Al Sissi qui préside pour un an la Ligue arabe, a insisté pour la création rapide de cette force arabe pour «faire face aux menaces, sans précédent, pour l'identité arabe» que constituent «les groupes terroristes» et la multiplication des conflits. Avant l'ouverture de ce sommet, l'Egypte avait, même, abordé la possibilité d'envoyer au Yémen des troupes au sol, si nécessaire. Le roi Salmane Ben Abdel Aziz al Saoud d'Arabie saoudite, en faisant référence à l'intervention militaire conjointe que son pays dirige au Yémen, a affirmé que cette opération durerait jusqu'au rétablissement de la sécurité dans ce pays. Le président yéménite a estimé, lui, que cette opération aérienne devrait continuer jusqu'à la «reddition» des Houtis. «J'appelle à la poursuite de cette opération jusqu'à ce que ce gang (les Houthis, ndlr) se rende et se retire de toutes les terres qu'il occupe, dans toutes les provinces», a lancé M. Hadi. Il ajoute que l'intervention de la coalition «est un test pratique pour une force arabe unie, devenue une exigence, afin de protéger durablement la sécurité des Arabes», a ajouté le président yéménite, et autant, elle doit aussi constituer un «test pratique» pour une future force arabe, ajoute t-il.
PROJET EGYPTIEN DE RESOLUTION FICELE
Sur la table de ce sommet, il y a donc un projet de résolution égyptien, déjà entériné par les ministres arabes des Affaires étrangères, jeudi, qui mentionne que cette force militaire conjointe, regroupant des troupes des Etats membres, sera chargée de mener «des interventions militaires rapides» pour parer aux menaces sécuritaires. Les chefs d'Etat devraient, donc, adopter ce projet de résolution égyptien à la fin de leurs travaux. Mais les divergences entre les 22 pays composant la Ligue arabe, pourraient faire capoter ce projet, sinon le retarder. Un diplomate yéménite relève en particulier qu'il est important « que cette force ait des objectifs spécifiques, ainsi qu'un plan et un programme clairs». En outre, il y a une grande divergence d'objectifs entre les états membres de la Ligue arabe, car si Ryadh veut lutter contre l'influence dans la région de l'Iran, à travers les Houtis, au Yémen, l'Egypte, la Jordanie et d'autres pays arabes veulent, en priorité, éliminer la menace terroriste et Daech, même si la situation au Yémen retient le plus l'attention de par ses conséquences sur l'équilibre politique dans la péninsule arabique. Pour autant, seule l'Algérie s'est clairement exprimée sur cette force arabe d'intervention. Ramtane Lamamra, chef de la diplomatie algérienne, avait, jeudi, expliqué que «l'Algérie n'autorisera aucune participation de ses troupes armées à des opérations militaires, en dehors de ses frontières», a-t-il affirmé. Il précise, cependant que l'Algérie «pourrait, toutefois, apporter un soutien en logistique au-delà de ses frontières, sans pour autant impliquer ses troupes armées». De son côté, l'ancien président de la Ligue arabe Amr Moussa, a estimé que la création d'une force arabe commune est «importante» dans les circonstances actuelles. Les travaux de la 1re journée, centrée sur les interventions des chefs de délégations, ont été levés vers 16h, et devaient reprendre vers 19 h locales, à huis-clos. L'Algérie est représentée à ce sommet par le président du Conseil de la Nation, Abdelkader Bensalah, représentant du président Abdelaziz Bouteflika.


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