Les travaux de l'hôpital des grands brûlés de la wilaya d'Oran, entamés en septembre 2012, avancent bien, a-t-on appris en marge de la 18ème édition du Salon international du médicament et de l'équipement médical (SIMEM 2015) au Centre des conventions d'Oran (CCO Mohamed Benahmed). Selon des sources de la direction de la santé, les grands œuvres ont été achevés, cet hôpital sera opérationnel au premier trimestre 2016. D'une capacité de 120 lits, cet hôpital occupant une superficie de 17.218 mètres carrés accueillera les victimes de brûlures graves et prodiguera des soins médicaux spécialisés de qualité à la population locale et de la région. La future infrastructure comprendra cinq services dédiés à la réanimation (22 lits), à la chirurgie plastique et réparatrice (40 lits), à la rééducation (40 lits), à la chirurgie esthétique (10 lits) et aux admissions en hôpital de jour (8 lits). Parallèlement, cette structure remplira la fonction d'un centre de référence, d'études et de recherches consacrées aux traitements des grands brûlés. Le mois de février la direction de la santé avait choisi l'entreprise qui prendra en charge la deuxième phase des travaux à savoir les corps d'état secondaire et le revêtement intérieur et extérieur de cet hôpital. Pour le premier lot (corps d'état secondaire), il a été débloqué une enveloppe de près de 28 milliards de centimes. Les travaux s'étaleront sur 10 mois. Une autre enveloppe de près de 76 milliards de centimes a été débloquée pour le lot revêtement qui s'étalera sur 8 mois. Pour ce projet, inscrit en 2008 et dont l'emplacement est à Sidi Chahmi, 2 milliards de DA ont été débloqués par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Actuellement, il n'existe pratiquement pas d'infrastructures consacrées aux grands brûlés hormis l'hôpital de Douéra, dans la capitale, et la Clinique centrale de chirurgie plastique et des brûlés située à Alger-Centre, ce qui pose le problème de la prise en charge des grands brûlés. L'édification de l'hôpital d'Oran vient à point nommé surtout que les accidents domestiques font souvent des victimes de brûlures qui en gardent d'affreuses séquelles physiques, mais pas moins morales, faute d'une prise en charge appropriée.