Lors de sa dernière réunion, le bureau fédéral a pris une série de décisions dont l'une concerne les entraîneurs, visant à mettre fin à la transhumance. En plus des diplômes CAF A ou UEFA «A» qui sont désormais exigés pour entraîner dans les deux divisions professionnelles, la FAF a introduit une nouvelle règle, à savoir qu'un entraîneur ne peut obtenir plus de deux licences dans une même saison, c'est-à-dire qu'il ne peut pas entraîneur plus de deux clubs, et ce, dans le but de préserver une certaine stabilité. Cela a également pour but de limiter les démissions intempestives. Mais cette décision ne semble pas avoir les répercussions souhaitées après trois journées de championnat des Ligues 1 et 2. Pourquoi ? Des supporters déçus par les résultats de leurs équipes favorites n'hésitent plus à exiger des changements. Pourtant, les clubs sont en majorité constitués en sociétés commerciales, gérées par des conseils d'administration. Le premier entraîneur à faire les frais de cette situation, c'est Karouf (ex-JSK) qui a décidé de mettre la clé sous le paillasson pour céder sa place à Bijotat que Hannachi a fait venir pour créer l'indispensable déclic psychologique et atténuer quelque peu la pression de l'opposition. La deuxième victime aura été Youcef Bouzidi qui n'a tenu que deux journées avant de démissionner pour laisser sa place à Slimani Sid Ahmed (ex-ABM). Ensuite, Hadjar (ex-MCEE) a été limogé pour mauvais résultats. Pour la même raison, Aziz Abbès (ex-CRBAF) a été poussé vers la porte de sortie, alors que M'himdat Khelladi (ex-OMA), en conflit ouvert avec les supporters, a préféré mettre fin à son aventure avec l'Olympique. Dans ce même contexte, Benchadli (USMB) et Iaiche (NAHD) sont sur la sellette, alors que Dziri Billal (RCA) risque de payer cash la crise de résultats de son équipe. D'autres formations se sont séparées de leurs entraîneurs durant la préparation d'avant-saison. C'est le cas de Mohamed Kadaoui à qui a été mis fin à ses fonctions au SA Mohammadia pour faire revenir Hadj Abdellah Mecheri. Au GC Mascara, Salem Laoufi a été prié de quitter le navire et c'est Abderrahmane Osmane (ex-ESM) qui a pris le relais. L'ASB Maghnia, le promu de la DNA «Ouest», a également changé de coach avant même l'entame du championnat. Braik Abdelkader est considéré «démissionnaire» pour certains, et «limogé» pour d'autres. Pour pallier à ce départ, les dirigeants Maghnaouis ont jeté leur dévolu sur Feth Allah Benkabou (ex-USMBA). A l'Espérance de Mostaganem, Mahfoud Moumene a jugé utile de mettre fin à sa collaboration avec l'ESM où le nom de Khelladi (ex-OMA) est évoqué pour prendre les rênes de l'équipe. Aux dernières nouvelles, on a appris que les Bouzidi (ex-OM), Boudjeraâne Samir et même Yahi sont annoncés au CRBAF. A l'OM Arzew, plusieurs noms de coachs sont cités, mais rien ne se profile à l'horizon, ce qui risque d'être préjudiciable à l'équipe si l'on tient compte du fait que lors des cinq prochains matches, l'OMA rendra visite au CABBA, à l'ASO Chlef et au CAB, pour deux réceptions de l'USC et la JSMB. Selon notre source, les négociations entre la direction et Benyelles n'ont pas abouti « pour des conditions financières jugées excessives de l'entraîneur Tlemcénien », nous a-ton dit. A présent, les rumeurs annoncent les noms de Nabil Medjahed, Hocine Yahi, Abdelkrim Bira et Mustapha Heddane.