Mme Fatma-Zohra Raïs, wali de Guelma, vient d'effectuer une visite de travail dans la daïra de Hammam N'bails où, en compagnie de son staff technique exécutif, elle passa en revue diverses opérations en cours d'exécution, dans le cadre du programme de développement local, aux volets sectoriel et communal. Pour une première sortie sur le terrain, la première responsable de la wilaya a décidé d'aller palper les spasmes de la région profonde, en inspectant une vingtaine de sites de réalisations des communes de Hammam N'bails, Dahouara, liées aux secteurs de l'habitat, les ressources en eau, les travaux publics, la formation professionnelle, l'énergie et les sports entre autres. Elle prit connaissance de la situation des équipements publics, notamment le fonctionnement des annexes administratives, ainsi que l'état d'avancement des travaux routiers et la réhabilitation des chemins communaux de la daïra qui tendent à consolider les actions de désenclavement. La visite a englobé aussi l'état des chantiers de 300 LPL à El Barnous ainsi que les 50 LPL à Menzel Bougataya où les responsables de l'habitat se sont relayés pour présenter très timidement le programme controversé des aménagements et des améliorations urbaines à travers les 3 communes ainsi que les situations des programmes du logement social rural et de la résorption de l'habitat précaire. Dans cette première sortie, l'on décèle les traits d'une démarche orientée vers l'amélioration du milieu environnemental du citoyen, en veillant à une hiérarchisation de ses priorités vitales, à travers les actions d'AEP, d'assainissement, de logements, d'énergies, de désenclavement et des améliorations urbaines. Au volet du logement à travers toutes les communes de la wilaya, nous avons recensé plus de 4 000 unités préaffectées et confrontées au phénomène recurrent de la disponibilité d'une multitude de blocs de logements achevés et dont l'attribution ne peut être effectuée faute de parachèvement des actions adjacentes des réseaux et des aménagements extérieurs. Ce goulot d'étranglement qui sape les efforts des pouvoirs publics, est imputé à l'absence de coordination et de synchronisation des intervenants urbanistiques et si cet aspect négatif perdure au point de constituer un péril en la demeure, l'initiative locale se doit de se départir de toute mansuétude à l'endroit des retardataires, en se fixant des objectifs accessibles féconds, pour le bien être de la collectivité.