Lors de sa visite à la wilaya Adrar, le ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi, a procédé à l'inauguration du siège de la direction de l'emploi de 1.500 m2 dont le coût est estimé à 76 millions de DA. Par la suite, le ministre a donné le coup d'envoi pour la réalisation d'une agence de l'emploi ( bureau de main-d'ouvre ). Le coût du projet est évalué à 73 millions de dinars. Un délai de réalisation de 18 mois est accordé à l'entrepreneur. Le représentant du gouvernement a débuté sa visite à Timimoune, où il a visité les directions de cette nouvelle wilaya déléguée. La deuxième étape était la ville d'Adrar, où il a inspecté un laboratoire d'analyses médicales créé dans le cadre du dispositif ANSEJ et une autre micro-entreprise spécialisée dans la charpente métallique grâce au dispositif CNAC. La délégation s'est rendue ensuite à la CNAS d'Adrar où des exposés sur les activités de la Caisse ainsi que de la Caisse nationale de retraite CNR, la CASNOS et la CACAOPATH ont été présentés par les directeurs. Des chaises roulantes ont été offertes aux retraités handicapés par la Caisse nationale de retraite. En ce qui concerne le chômage, le taux officiel à Adrar est de 11% mais, selon des cadres de l'association d'insertion des chômeurs, ce taux est loin de la réalité surtout pour les universitaires qui déplorent toujours la non application de la circulaire du Premier ministre concernant la priorité de recrutement pour les résidents de la région. Ces associations affirment que des sociétés pétrolières activent dans la région sans même passer par la wilaya. Ils ont leurs pistes d'atterrissage et leurs avions dans le désert, personne ne peut contrôler leurs activités. Leur impact social et économique sur la région est nul. Dans cette perspective, le ministre du Travail, a animé à la fin de sa visite une téléconférence en présence des cadres du secteur et des élus locaux, consacrée à l'évaluation de l'emploi dans cinq wilayas du Sud (Adrar, Ouargla, Bechar, Illizi et Tamanrasset). Des régions qui restent trop sensibles au sujet.