Plus de 40 projets dans la filière des industries agroalimentaires ont été déposés au niveau de la direction des services agricoles, pour un accompagnement technique auprès des différentes administrations et des institutions financières, dans les minis laiteries, minoteries, fromageries et production d'aliments pour bétail, en sus de ceux déposés au niveau de la commission de wilaya chargée des investissements (remplaçant le défunt Calpiref). C'est ce qu'a révélé Brahim Aliouache, expert agricole à la direction des services agricoles (DSA) de Constantine, en marge de la journée de promotion et d'encouragement des investissements dans les industries agroalimentaires, organisée jeudi dernier au siège de ladite administration. Selon une étude sur les activités susceptibles d'apporter un plus à la wilaya et en marche avec sa vocation, ajoute le même responsable, les services de la DSA ont recensé les types de projets afférents aux minoteries, minis laiteries, fromageries, aliments pour bétail, huileries et abattoirs (viandes rouges et blanches.) La rencontre d'information et de vulgarisation, qui a réuni les professionnels du secteur ainsi que des porteurs de projets, a pour objectif la création d'une nouvelle dynamique des investissements dans le créneau en question, en exécution des instructions de la tutelle relatives au développement des filières stratégiques et intégrées aux filières agricoles de chacune des régions en considération. Pour sa part, le directeur des services agricoles, M. Ghédiri, qui a animé la rencontre en compagnie du directeur de la chambre d'agriculture de la wilaya et d'un représentant de la banque locale Badr, a indiqué que si l'accompagnement financier pour l'irrigation et la production de fourrages de qualité est crucial pour le développement de la filière lait, Constantine a la capacité et l'ambition d'être un des plus importants bassins dans le pays, pour le financement des autres activités dont le recours aux banques est nécessaire. Lors de la séance des débats ouverte avec des investisseurs et des professionnels du secteur, les points soulevés ont tourné autour, notamment, du manque du foncier agricole pour les grands projets, et une responsable de la wilaya fera savoir qu'il existe entre 140 et 160 projets de création d'abattoirs, qui sont en souffrance à cause de ce déficit. Et le problème de la petitesse des exploitations a été également évoqué et le président de la chambre dira que la question est cruciale en ce sens que c'est leur survie qui est en jeu. Il y a deux manières de grandir, notera-t-il, par l'apport de nouvelles superficies, mais le morcellement l'interdit, ou par la création de coopératives et la wilaya n'en compte que deux et qui gagnerait à les multiplier par dix, vingt