Une opération de démolition visant neuf extensions illicites à la cité 870 logements de Yaghmoracen a été menée par les services du secteur urbain d'El Othmania, apprend-on auprès du directeur du secteur urbain. Cette action, visant à lutter contre le squat des espaces publics, a ciblé également trois kiosques érigés à proximité du marché de Maraval. Une sortie sur site a permis aux représentants du secteur d'identifier les points noirs et d'ordonner ces actions de démolitions qui viennent en application des directives de la wilaya d'Oran. Il s'agit principalement de clôtures illicites érigées sur un espace public, ce qui a contraint les équipes de la commune à procéder à ces démolitions, fait-on savoir. Dans la majorité des cas, les riverains se sont accaparé de l'espace public, soit en le clôturant soit en en procédant à des aménagements illicites de balcons. Cette opération vient s'ajouter à celle menée, il y a plus d'un mois, à hauteur du troisième boulevard périphérique où trois extensions de chantiers ont été démolies. Idem au marché des Glycines, toujours dans le quartier de Maraval où les équipes du secteur urbain avaient procédé à la démolition d'extension érigées aux alentours de la cité des Glycines, un site qui attirait de plus en plus de commerçants informels. Ce marché presque journalier risquait de condamner cette cité et bloquer l'accès à plusieurs ruelles. Les habitants, soucieux du sort qui sera réservé à leur quartier, avaient dénoncé les désagréments occasionnés et les perturbations constatées dans la circulation. Pour ce qui est des kiosques, ceux-ci étaient construits illicitement dans les alentours du marché. Dans la commune d'Oran, plusieurs équipes sillonnent les rues et artères de la ville, dans le but d'inciter les commerçants à libérer les espaces publics. Les gérants de commerce doivent, désormais, se conformer à la réglementation. Ces dispositions viennent en application de l'arrêté du wali visant à libérer ces espaces et à dégager la voie. Les maires de l'ensemble des communes ont été instruits pour appliquer l'arrêté et lutter contre le squat des espaces. Ils doivent également présenter leurs documents pour attester leur activité. La stratégie adoptée consiste à agir progressivement en commençant par les axes et les voies les moins problématiques. L'arrêté interdit tout squat d'espace public, exposition de marchandises sur la voie publique et exercice d'activité contraire au registre de commerce. Les commerçants sont contraints de respecter les nouvelles dispositions, faute de quoi ils seront mis en demeure. L'ensemble des commerçants qui occupent illégalement des places publiques, des trottoirs et d'autres sites, sont concernés par cette mesure. L'objectif est aussi de préserver la santé du consommateur et répondre à ses besoins par la création de points de vente répondant aux normes d'hygiène. A la rue Khiat Salah dans le quartier de Médioni, les commerçants de produits électriques et autres produits de quincaillerie ont été sommés de respecter les mesures prises pour libérer la voie. A l'avenue des Martyrs, une des artères les plus commerçantes et connue pour abriter les spécialistes de la faïence et des matériaux de construction, les commerçants ont été également interdits d'exposer leurs marchandises sur la voie. L'opération cible, dans sa globalité, tous les commerçants, dont les restaurants, les cafétérias, les vulcanisateurs, les crémeries et autres prestataires de services.