Le rideau vient de tomber sur le championnat de Ligue 2, et il a fallu attendre la dernière journée pour connaître la troisième équipe devant accompagner l'USMM Hadjout et l'OM Arzew au palier inférieur. Et ce fut l'US Chaouia, ce qui a plongé dans la consternation toute la ville d'Oum-El-Bouaghi, et plus particulièrement le président du club de l'USC Abdelmadjid Yahi et, avec lui, les supporters. Aussi, à la fin du match de la dernière journée du championnat de Ligue 2 que son équipe a disputé vendredi à huis clos sur son stade Zerdani Hassouna de Oum-El-Zouaghi contre la JSMBéjaia, rencontre qui s'est terminée sur le score de parité de 1 à 1, le président de l'USChaouia a tout de suite crié au complot après avoir pris connaissance du résultat du match joué à Ain-Fakroun, entre le CRBAF et l'ASKhroub, lequel a provoqué automatiquement la chute de son équipe en division amateur. « Nous savions dès l'avant-dernière journée du championnat que quelque chose se préparait contre les équipes de l'USC et de la JSMB. Je suis convaincu qu'un véritable complot a été ourdi contre mon équipe, et auquel ont participé différentes parties du monde de notre football et des gens hauts placés », nous a déclaré le président Yahi. Ce dernier incrimine l'arbitre de la rencontre qui aurait refusé un but valable à son équipe et expulsé l'un de ses joueurs, mais également le président de la commission nationale d'arbitrage ainsi que les dirigeants du club voisin du CRB Ain-Fakroun. « Ces dirigeants nous ont trahis en nous assénant un véritable coup de poignard dans le dos ! », a-t-il indiqué. Yahi a qualifié le match CRBAF-ASK « de véritable farce, une mascarade qui a été prolongée de 23 minutes après le temps réglementaire par un arbitre complaisant. Ils ont attendu que se termine notre match et pris connaissance du résultat final pour permettre à l'ASK d'inscrire le but et siffler la fin du match. Une prolongation de 23 minutes, c'est du jamais vu dans les annales du football national ! », s'est-il écrié. Et d'ajouter : « Nous n'allons pas nous taire devant ce scandale et la hogra qui nous touche. Nous irons s'il le faut jusqu'à la FIFA pour défendre nos droits et demander justice. Et nous commencerons d'abord par les institutions algériennes. A défaut, termina Yahi, nous plaiderons notre cause devant les instances internationales », a-t-il dit en conclusion.