Le championnat est terminé, mais les dirigeants de l'ASAM continuent de faire face au problème des finances qui les a perturbés pendant toute la saison. Le président Guerdoud Sebti et son comité, qui s'étaient engagés au départ à soutenir financièrement le club avec leurs propres deniers, réclament à présent leur argent avant de quitter le club. « Ce problème bloque actuellement la tenue de l'assemblée générale ordinaire et, partant, celle de l'élection des nouveaux dirigeants qui prendront les rênes du club la saison prochaine », nous a expliqué dimanche le président de l'ASAM. « Pour le moment, nous n'envisageons pas de provoquer l'assemblée générale pour la bonne raison que nous n'avons pas encore récupéré l'argent dépensé pour le club. Nous attendons l'APC qui nous a promis de nous verser trois milliards de centimes au titre de l'année. Et si cela se réalise, nous pourrions alors récupérer notre argent, régulariser les joueurs et les entraîneurs qui attendent leur dû et provoquer l'assemblée générale ordinaire », a indiqué Guerdoud. Mais, la situation n'a pas évolué, l'APC n'a rien fait alors que le temps passe. Quant à l'APW, notre interlocuteur affirme que le club n'a pas reçu de cette institution le moindre centime durant toute la saison. Idem pour la DJS. Selon Guerdoud, ces deux structures réclament à la direction du club d'exhiber l'agrément relatif à leur installation pour virer les subventions. « Et, depuis presque une année, elles nous mènent en bateau à cause de ce document », a-t-il déploré. Or, les dirigeants, et le président plus particulièrement, sont harcelés par les fournisseurs, les transporteurs et restaurateurs qui ont fourni au club diverses prestations durant la saison écoulée. Chaque jour, ils viennent réclamer le règlement de leurs factures. « La situation est intenable et on ne sait pas comment elle va évoluer dans les jours à venir », juge Guerdoud, estimant que seul le virement dans les plus brefs délais des trois milliards de l'APC pourrait débloquer la situation.