Les riverains de la localité de St Germain et ses environs immédiats ont finalement eu de gain de cause après s'être opposés à la tenue d'une braderie à proximité de leur de résidence. Les mécontents avaient, rappelons-le, dénoncé les nuisances et autres désagréments qu'entraînerait l'installation de cette foire sur leur cadre de vie. Le mécontentement a failli prendre une tournure indésirable lorsque les semi-remorques ont tenté de décharger le matériel et des groupes de riverains leur ont barré l'accès. Ce malheureux état de fait a également fait réagir le propriétaire d'un établissement hôtelier de prestige, classé 3 étoiles, mitoyen de ce lieu, qui a été inauguré par le ministre du Tourisme à l'occasion du coup d'envoi de la saison estivale. L'installation de cette foire n'a, notons-le, pas suscité l'approbation des riverains domiciliés dans les alentours immédiats, qui ont dénoncé «la dégradation de leur cadre de vie et de l'environnement causé l'an dernier par cette foire en ces mêmes lieux», a déploré un riverain avant de renchérir avec une pointe de dépit non dissimulée : «Il n'y avait même de sanitaires ! Je vous laisse imaginer où faisaient leurs besoins les employés de cette braderie qui demeuraient sur leur lieu de travail. Je ne vous dis pas les odeurs qui empoisonnaient les lieux ». Signalons qu'il a fallu l'intervention des forces de police pour apaiser les esprits surchauffés et disperser les mécontents. Ces derniers ont cependant bloqué l'accès du site aux camions. Toujours est-il que les responsables locaux ont décidé de délocaliser la braderie dans un espace situé dans la localité voisine de Paradis Plage, sur le territoire de la commune d'Aïn El-Turck. Notons aussi que c'est dans l'espace confiné de ST Germain, qui a été retenu en premier pour la braderie, qu'était prévu la réalisation chimère d'une piscine semi-olympique dont les travaux ont été lancés le 20 août 2013 par l'ex-wali d'Oran, M. Boudiaf. Le projet a été estimé à 12 milliards de centimes pour un délai de réalisation de 18 mois. Après une année, les travaux se sont subitement arrêtés et le chantier s'est transformé en un lieu de beuverie et de rencontres pour marginaux. Ce malheureux constat, vivement dénoncé par les riverains, se répercute depuis sur l'environnement, dans l'indifférence manifeste des uns et des autres.