L'Agence nationale de l'emploi (ANEM) de Tlemcen a organisé, jeudi dernier au palais de la culture 'Abdelkrim Dali'' de Tlemcen, des portes ouvertes sur le contrat de travail aidé (CTA) et le contrat de formation à l'emploi (CFE). Selon le directeur de l'ANEM de Tlemcen, M. Rebai H'fif, cet évènement consacré à la vulgarisation des deux contrats de recrutement : « est une initiative de l'ANEM destinée à sensibiliser et inciter les organismes employeurs du secteur économique public et privé, à procéder au recrutement massif des primo-demandeurs d'emploi, et à les intéresser aux mesures incitatives au recrutement, notamment par les avantages fiscaux et parafiscaux portés par les dispositifs de soutien à la création de l'emploi, en sus de la prise en charge partielle des salaires, dans le cadre de l'appui à la promotion de l'emploi mis en place par les pouvoirs publics. Cette action vise aussi à inciter les jeunes demandeurs d'emploi sans qualification à suivre des formations dans des centres et instituts de formation, et offre une meilleure connaissance sur les mesures d'encouragement et d'appui à la promotion de l'emploi en particulier en ce qui concerne les primo-demandeurs d'emploi». Lors de cette journée «portes ouvertes» inaugurée par la directrice de l'emploi de Tlemcen, Atbi Bakhta, de nombreuses communications ont été présentées par des représentants d'institutions concernées par la promotion et le développement de l'emploi, à l'instar de l'administration des impôts, la caisse nationale des assurances sociales (CNAS), la direction de l'emploi, la direction de la formation professionnelle, l'inspection du Travail, des banques, l'UGTA, des entreprises locales, ainsi que quelques employeurs ayant «tenté l'expérience» et des jeunes recrutés en CTA, sollicités pour apporter leur témoignage sur les avantages que procure le contrat du travail aidé. Le personnel de l'ANEM a également été mobilisé pour présenter aux demandeurs d'emploi, qui s'inscrivent auprès des agences, les différentes formules de contrat proposées dans le cadre des dispositifs d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), ainsi que les actions de formation et d'adaptation au poste de travail qui peuvent être mises en place pour faciliter leurs recrutements. Il faut souligner que de nombreux dispositifs ont été mis en place pour inciter les employeurs à embaucher des personnes diplômés de l'enseignement supérieur, les techniciens supérieurs, et les promus des centres de formation et d'enseignement professionnels. Parmi les mesures d'encouragement accordées aux employeurs du secteur économique, qui recrutent dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), l'on peut citer : une prise en charge totale des salaires mensuels et des cotisations sociales, la formation des demandeurs d'emploi, afin de les adapter aux postes d'emploi par une prise en charge de 60% du coût de la formation. S'agissant du recrutement dans le cadre du contrat de travail aidé (CTA), les employeurs peuvent bénéficier d'une contribution de l'Etat sur le salaire de poste à raison de 12 000 DA pour les diplômés de l'enseignement supérieur, 10 000 DA pour les techniciens supérieurs, 8 000 DA pour les sortants de l'enseignement secondaire et de la formation professionnelle et 6 000 DA pour les non qualifiés. Les employeurs peuvent également bénéficier d'une réduction de la part patronale et verser 15 au lieu de 25%, pour le recrutement d'un demandeur d'emploi ayant déjà travaillé, 5% pour le recrutement d'un primo-demandeur d'emploi et 2,5% pour tout recrutement dans les wilayas des Hauts-plateaux et du sud du pays. Pour les recrutements en contrat à durée indéterminée (CDI), les employeurs peuvent bénéficier d'une aide mensuelle de 1 000 DA pendant 3 années au maximum.