Le coup d'envoi de la rentrée professionnelle (session 2016- 2017) dans la wilaya de Chlef a été donné hier (dimanche 25 septembre) par le wali Aboubakr Essedik Boucetta à partir du centre de formation et de l'enseignement professionnels Abdelmeraim El Hadj de Sendjas. Il faut savoir que le secteur de la formation professionnelle compte 31 établissements répartis à travers les communes de la wilaya de Chlef. Il s'agit en fait de 23 CFEP, d'une annexe de formation à Zeboudja rattachée au CFEP de Bouzghaia, cinq écoles privées, un centre national d'enseignement professionnel à distance (CNEPD) et un institut national spécialisé en formation professionnelle et de gestion (INSFPG). Ces établissements disposent au total de 7.542 places pédagogiques dont 3.565 destinées à la formation résidentielle et 3.977 en mode apprentissage. Ainsi, pour cette session, on prévoit de nouvelles spécialités pour étoffer la nomenclature de la formation déjà existante dans la wilaya de Chlef, a-t-on appris du directeur de la formation et de l'enseignement professionnels, M. Hakim Ezzeroug Ezzeraimi. C'est le cas du CFEP de Boukadir qui a ouvert une spécialité dans le domaine agricole, en l'occurrence les cultures maraichères, ou celui d'Ouled-Farès en élevage avicole ou celui d'Abou El Hassan pour la formation d'agents en viticulture, ou à Taougrite pour l'apprentissage du métier d'usinage sur commande numérique ou à Ténès pour deux nouvelles spécialités : la formation de conseillers en vente et d'agents de suivi de réalisation en bâtiments. Autre spécialité pour cette année, la pêche continentale que les autorités locales veulent promouvoir. Selon le directeur, deux sections qualifiantes ont été ouvertes pour une trentaine de stagiaires ayant le niveau de 4ème moyenne. La durée de formation varie entre 3 et 6 mois, souligne notre interlocuteur. Par ailleurs, lors d'un entretien accordé à notre journal la veille de la rentrée, le wali a souligné «l'importance de diversifier les spécialités tout en tenant compte des besoins de chaque région». «Nous œuvrons pour un enseignement professionnel de qualité à travers des actions prioritaires et des centres d'excellence de formation dans les centres de formation existants». Le wali précise qu'«il s'agit également de mettre (la formation) au diapason des besoins du développement de l'économie locale et par ricochet nationale. Autrement dit, il s'agit de mettre en adéquation la formation professionnelle avec l'emploi, à la faveur de l'amélioration de la prise en charge des actions de formation classées prioritaires par le gouvernement, à savoir l'industrie, le BTP, l'agriculture, l'hôtellerie et le tourisme. Ce sont des spécialités clé qui sont en rapport avec l'économie». A propos de la nomenclature nationale qui compte environ plus de 440 spécialités, M. Aboubakr Essedik Boucetta a indiqué que des spécialités nouvelles et insuffisamment développées, à l'image de l'environnement, le traitement des déchets, ou la téléphonie, vont être encouragées».