Du nouveau à la JS Saoura. Salem Laoufi a quitté la barre technique, emboîtant ainsi le pas à l'entraîneur français Sébastien Desabre qui n'a tenu que deux journées. Laoufi devait résilier son contrat hier. Pour le staff technique, notre source affirme que plusieurs entraîneurs étaient pressentis à la tête des « Jaune et vert ». Il s'agit des Yaich, Amrouche et Hamdi. Dans ce même contexte, les responsables du club ont négocié avant-hier avec le préparateur physique Wahib Bourzag qui a, selon nos informations, signé son contrat. Pour le poste d'entraîneur, le président a pris tout le monde à contrepied en engageant un autre technicien. En effet, Mohamed Zerrouati a jeté son dévolu sur Khouda, DTS du CSC, qui, d'après lui, répond au profil recherché et qui connaît parfaitement la maison. Ainsi donc, tout est à refaire pour la JS Saoura où le nouveau staff technique Khouda-Bourzag aura la lourde mission de remettre sur rails le club phare du Sud. Ce ne sera pas une tâche aisée dans la mesure où l'équipe semble victime d'un blocage en raison d'une crise de résultats. Samedi dernier, la JS Saoura a déçu tous les puristes de la balle ronde après sa dernière déconvenue essuyée face au RCR. Pour une surprise, c'en fut une, dans la mesure où personne ne s'attendait à un telle débâcle comme en témoigne la largesse du score. Mais le plus étonnant aura été la piètre prestation des Sudistes de Béchar qui nous ont habitués à mieux. Cette défaite a compliqué davantage la situation des coéquipiers de Djalit qui n'ont récolté qu'un seul point lors des trois dernières rencontres. En tout cas, la situation commence à devenir inquiétante pour le représentant de l'Algérie en ligue des Champions d'Afrique. Plusieurs raisons sont à l'origine de ces résultats qui ne sont pas en conformité avec les objectifs du club. Certains estiment que les dirigeants ont manqué de flair dans le recrutement, d'où le manque de complémentarité du groupe. Aussi, les blessures des Legraâ et Moundji ont influé négativement sur le rendement de l'équipe en attendant que les nouveaux confirment leur statut de nouvelles recrues. Partie avec l'ambition de défendre sa deuxième place acquise la saison écoulée, qui va lui permettre de disputer pour la première fois de son histoire la prochaine édition de la Ligue des champions d'Afrique, la JS Saoura est appelée à se ressaisir pour répondre à l'attente de ses inconditionnels, et reprendre sa place dans le gotha du football national. En premier lieu, les joueurs ne doivent pas se laisser envahir par le doute, en prenant conscience de leurs possibilités. Car, à ce rythme, la JS Saoura, qui reste tout de même un patrimoine national à l'instar des autres clubs algériens, risque de toucher le fond, alors qu'elle a prouvé dans un passé récent qu'elle est capable de relever bien des défis. Pour cela, la stabilité à tous les niveaux est un gage de réussite. Le président Mohamed Zerrouati et ses proches collaborateurs doivent faire preuve de patience, car la JS Saoura a toujours prouvé qu'elle possède de solides arguments à faire valoir en incitant au respect par la qualité de son jeu.