Suite et fin aujourd'hui de la deuxième journée de la Ligue des champions d'Europe. La formule championnat autorise les équipes en mal de résultats à l'entame de se ressaisir. Ceci dit, un choc ressort du lot. Il s'agit du match Atletico Madrid-Bayern Munich, deux vieux habitués de la compétition qui occupent conjointement la première place dans le groupe D, mais avec un goal-average plus conséquent chez les Bavarois. Au Bayern, les entraîneurs changent mais l'équipe demeure toujours performante. Le nouveau coach, l'Italien Carlo Ancelloti, ne fait qu'apporter quelques touches personnelles. Ce choc n'est ni plus ni moins que la confrontation de deux styles différents. Alors que les Espagnols de l'Atletico sont à l'affût derrière les deux géants, le Real et le Barça, les Allemands sont en tête en Bundesliga avec une autorité rarement égalée et contestée par le seul Borussia Dortmund. On s'attend donc à une bataille où le système de jeu sera prépondérant. L'équipe de Diego Simeone sait faire le dos avant de repartir en contres. Assurément, c'est un sacré duel à ne pas rater. Un autre débat entre Allemands et Espagnols retiendra l'attention. Sur le papier, même sans Messi, blessé, le Barça aura les faveurs du pronostic face au Mönchengladbach. L'entraîneur Luis Enrique a mis au repos plusieurs cadres dans la perspective de ce déplacement. Neymar, Suarez, Rakitic, Turan et Piqué ont assez d'expérience pour rafler la mise face à un adversaire loin d'être un foudre de guerre. Le Manchester City de Guardiola n'a plus rien à voir avec celui du Chilien Pelegrini. En effet, les Mancuniens écrasent la Premier League où les cadors sont pourtant légion, Tottenham, Man United, Arsenal notamment. On reconnaît la patte du coach catalan. Aussi, à Glasgow, les coéquipiers de Kevin de Bruyen sont appelés à prendre le meilleur sur une équipe du Celtic au jeu primaire, comme l'atteste sa lourde défaite subie au Camp Nou (7-0). Avec un Aguero en grande forme, Man City devrait sortir de ce groupe, en compagnie du Barça. Un autre débat ne devrait pas engendrer la monotonie, loin de là. Il s'agit de Naples-Benfica, deux belles équipes et des joueurs de talent. Les Italiens, seuls invaincus en Série A, auront à cœur de confirmer leur victoire de la première journée face au Dynamo Kiev. Mais Benfica est d'un autre calibre et domine le championnat portugais. Les coéquipiers de Ghoulam feraient bien de se méfier de cet adversaire au style technique et offensif. A Paris, c'est le désenchantement après l'arrivée en grandes pompes du coach Emery. Les choix tactiques de ce dernier n'ont pas débouché sur les résultats escomptés et l'affaire Ben Arfa n'a rien arrangé, au contraire. Avec deux défaites, le Paris SG se retrouve devancé par Nice, Monaco et Toulouse, une humiliation pour les responsables qataris, généreux bailleurs de fonds. Ibrahimovic n'a pas été remplacé et les joueurs n'ont pas encore assimilé les méthodes de l'ex-entraîneur du FC Séville. Si paris SG n'arrive pas à battre un adversaire aussi modeste que Ludogorets, c'est que le mal est plus profond qu'on ne croit. Entre Aarsenal et le FC Bâle, la balance penche du côté anglais, car la formation d'Arsène Wenger est supérieure à son homologue suisse. Et pourtant, Bâle écrase le championnat suisse avec un carton plein, devançant après neuf journées seulement de quatorze points son dauphin, les Young Boys. Du côté du FC Bâle, l'attaquant Doumbic est à surveiller toutefois. Les Hollandais du PSV se rendront en Russie pour y affronter Rostov qui n'est pas en forme à l'heure actuelle. Les Bataves sont donc favoris. Enfin, les Turcs du Besiktas accueilleront les Ukrainiens de Dynamo Kiev. Ces derniers possèdent tout de même une certaine expérience mais chacun sait que l'ambiance est toujours chaude dans les stades turcs. Aujourd'hui (19h45) Ludogorets - Paris SG Arsenal - FC Bâle Besiktas - Dynamo Kiev Naples - Benfica Mönchengladbach - FC Barcelone Celtic - Manchester City Atletico Madrid - Bayern Munich FC Rostov - PSV Eindhoven