Des dizaines de souscripteurs du projet des 434 logements LSP, sis à l'unité de voisinage (UV) n°5, de Ali Mendjeli, qui ont forcé les portes des blocs et occupé leurs appartements au 3ème jour du dernier Aid El Fitr, ont tenu avant-hier, un sit-in devant le cabinet du wali, pour protester contre les lenteurs qui affectent, toujours, leur projet, qui date de plus d'un quart de siècle maintenant, affirment-ils. Selon leur représentant, M. Salim, par ce rassemblement « nous voulons solliciter l'intervention du nouveau chef de l'exécutif, pour une accélération des travaux des VRD, que le promoteur refuse de réaliser, sachant que le projet en lui-même est achevé à 90% ». Et de poursuivre, que « le projet date de 26 ans, aujourd'hui, et a été lancé au départ sous le nom d'une coopérative immobilière Saha', qui a été rejointe après, par d'autres coopératives de plusieurs secteurs, à l'instar de l'Education, etc. De ce conglomérat, il s'en est suivi un conflit, avec recours à la justice, qui a duré pas moins de neuf années », non sans préciser que « les souscripteurs ont réglé rubis sur l'ongle, toutes leurs redevances et accompli toutes les démarches exigées par le promoteur ». En contrepartie, ajoute-t-il, il est vrai que « des actes de propriété ont été délivrés à tous, avec fixation de la date de juin 2014, pour la remise des clés. Hélas, nous sommes à fin 2016 et les appartements ne sont toujours pas finis, aussi beaucoup d'entre nous avaient décidé de les occuper ». Cependant, la majorité a consenti à les quitter contre la promesse du promoteur d'achever (les finitions intérieures et les VRD), en vertu d'un accord passé, en présence du représentant du wali, malheureusement cela fait des mois et les choses n'ont pas bougé d'un iota, se sont plaints les concernés. Contactés, en fin de matinée, notre interlocuteur, fera savoir, que « le chef de cabinet leur a arrangé une rencontre avec le promoteur, pour aujourd'hui samedi, au siège de ce dernier, à Ali Mendjeli, pour s'entendre sur un planning, car les VRD sont de son ressort ».